Oueillarisse

Départ de Bardos le vendredi; nous passons par Bidache et Oloron pour prendre la vallée d’Aspe et monter à Lescun.

Nous dormons chez Jean Paul qui tient le gîte « Géorgie ». (10 places – location au 05 59 56 84 48).

Le samedi matin, nous montons en voiture en direction du refuge de Laberouat. Nous nous garons sur le bord de la route, 400m environ avant d’arriver au parking du refuge.

- 7H30 – 1362m (OUE01) Sur le côté droit de la route en montant, un panneau indique « Cabane de Boué 1H10 ». Nous prenons ce sentier qui part vers l’Est et chemine en forêt, alternant montées et descentes. Il y a des Cirses laineux, de la Daboecie des Monts Cantabres, de la Bruyère vagabonde, de la Callune et des Crocus d’automne. Face à nous, superbe vue sur l’Ossau sur fond de lever de soleil, et derrière nous, les parois du Billare commencent à prendre des teintes rosées.

- 7H53 – 1455m (OUE02) Alors que nous franchissons une ligne de crête, le sentier vire à gauche dans la forêt, direction Nord-nord-est. Ce chemin qui traverse la forêt d’Anitch est magnifique.

- 8H13 – 1377m (OUE03) Alors que nous traversons le ruisseau de Copen, un panneau indique sur la droite le quartier d’Anitch à 1H30 et le pont d’Esquit à 2H40. Nous continuons sur le chemin qui monte en face en direction de la cabane de Boué indiquée sur le même panneau à 0H30.

- 8H15 – 1387m (OUE04)) Une centaine de mètres plus loin, alors que le chemin semble se poursuivre en face de nous, un piquet bois surmonté d’une petite flèche jaune nous indique de prendre le sentier qui monte sur la gauche. Nous trouvons de la Mélampyre des prés.

- 8H23 – 1426m (OUE05) A la sortie d’une clairière, le sentier vire à droite direction Est.

- 8H40 – 1455m (OUE07) Nous faisons une pause à la cabane de Boué. Elle est ouverte, propre, équipée d’une cheminée avec réserve de bois, table, bancs et couchage pour 6 personnes environ. Il y a un abreuvoir juste à côté avec une alimentation en eau qui semble potable… Vue sur le Labigouer, le Pic Rouge et le Pic de Burcq, cette cabane est idéale pour passer une nuit en montagne. Devant la cabane, à droite de la porte, une pierre gravée porte le patronyme « Jean Cazenave », et semble être datée de 1913, à Lées-Athas. À proximité de la cabane, nous trouvons des Pensées cornues, des Campanules à feuilles rondes, du Saxifrage jaune des montagnes et du Méconopsis du Pays de Galles.

- 8H52 Nous repartons vers l’Ouest, sur un sentier qui s’élève au-dessus de celui par lequel nous sommes arrivés.

- 8H56 – 1493m (OUE08) Au bout de 250 à 300 mètres, le sentier vire à droite pour repartir à flanc presque horizontalement vers le Nord-est, et revenir en partie supérieure de la forêt.

- 9H00 – 1489m (OUE09) Avant de traverser un torrent, nous montons sur notre gauche (rive droite du torrent) direction Nord-ouest, dans l’axe du col que nous devons atteindre. La sente, peu évidente est cependant cairnée.

- 9H07 – 1549m (OUE10) Le sentier oblique vers la droite, et les cairns sont un peu trop discrets à mon goût… Il subsiste encore quelques pieds d’Euphorbe des bois.

- 9H15 – 1611m (OUE11) Nous sortons de la forêt. Les falaises du Mail d’Eygarry nous surplombent toujours à l’Ouest, et nous poursuivons vers le Nord en direction du col sur un sentier maintenant parfaitement tracé dans le pierrier. Nous y trouvons de la Vipérine, des Carlines acaules et des Œillets de Montpellier.

- 9H24 – 1678m (OUE12) Nous atteignons le col qui domine le plateau de Bedous côté Nord. Face à nous (au Nord), se dresse le Layens, plus à droite le plateau d’Ourdinse et le Pic Teulère, un peu plus en arrière, nous voyons le Roumendares et le Pic d’Andurte. Nous laissons sur notre gauche, la crête qui monte vers l’Ouest, pour partir à flanc sur une sente cairnée, direction Nord-nord-ouest.

- 9H33 – 1730m (OUE13) Le sentier vire à l’Ouest sur une pente herbeuse en fort dévers, mais cette portion d’itinéraire est disons « assez peu confortable »… Nous remarquons quand même la présence de Raisin d’ours, de Daphné Lauréole et d’Epiaire officinale.

- 9H40 – 1714m (OUE14) Nous sommes dans le « Plat à barbe », et nous atteignons une zone d’éboulis où le sentier devient un peu plus facile.

- 9H48 – 1738m (OUE15) Nous franchissons une petite brèche rocheuse, où un sentier nous rejoint par la droite. Nous nous accordons une petite pause que Kikou apprécie particulièrement...

- 9H56 Nous reprenons notre progression en montant plein Sud au milieu des pins à crochet, restant versant Ouest, légèrement en dessous de la ligne de crête, sur une sente bien cairnée.

- 10H10 – 1840m (OUE16) Le sentier monte toujours à flanc, et nous commençons à voir sur la droite, la ligne de crête des Orgues de Camplong.

- 10H20 – 1911m (OUE17) Nous arrivons sur un secteur plus dégagé, mais un patou qui protège son troupeau de moutons nous signifie clairement que la présence de « Kikou », le chien de Jean Paul, ne lui plaît pas. Je monte donc seul sur la gauche, direction Est, en suivant les cairns qui me conduisent au sommet du Mail d’Eygarry (10H30 – 1961m (OUE18)). Je vois maintenant très bien le sommet de l’Oueillarisse au Sud-ouest, alors que derrière se détachent le Billare, et plus à droite le Pic d’Anie. Il reste quelques pieds d’Horminelle des Pyrénées.

- 10H36 Je retrouve mes compagnons en contrebas, et nous repartons vers le Sud-ouest, en contournant le troupeau toujours bien gardé…

- 10H40 – 1938m (OUE19) Nous franchissons une croupe et descendons vers le Sud.

- 10H44 – 1906m (OUE20) Nous passons au creux d’un vallon et remontons en face, toujours plein sud en direction du sommet. Nous remarquons des petits arbrisseaux à l'allure de bonsaï, il s'agit du Saule des Pyrénées.

- 11H03 – 1979m (OUE22) Après avoir franchi une petite brèche vers le Sud, Nous arrivons au niveau d'un second cairn, d’où la vue est plus dégagée sur les falaises du versant Sud. De nombreux vautours planent à proximité de ces falaises pour profiter des ascendances. La vue est un peu bouchée par les nuages, mais nous sommes face au Billare, et nous voyons par intermittence, la Table des Trois Rois, Pèneblanque, le Pic d’Anie et le Coutendé.

- 11H30 Nous repartons vers l’Ouest, en restant en contrebas de la ligne de crête versant Nord.

- 11H43 – 1920m (OUE23) Au creux d’une dépression de la ligne de crête, nous rejoignons un gros cairn qui marque le passage qui rejoint le couloir Sud de l’Oueillarisse, au-dessus du refuge de Laberouat. À partir de ce cairn, nous suivons une sente vers le Sud qui nous conduit au sommet de ce couloir.

- 11H45 – 1921m (OUE24) Il ne nous reste plus qu’à plonger dans ce couloir très raide orienté Sud, très encaissé entre deux parois de calcaire. Deux spits permettent de s’assurer, mais le danger résiderait plutôt dans le risque lié aux chutes de pierres. Par précaution, j’assure Christiane avec un bout de corde, et nous descendons prudemment, et sans problème.

- 12H07 – 1869m (OUE25) Nous sommes à la base du couloir, et nous poursuivons la descente sur un sentier bien tracé.

- 12H22 – 1760m (OUE26) Nous rejoignons une croupe sur notre droite, et le sentier continue à descendre plein Sud sur cette croupe. Nous dominons le refuge de Laberouat et le plateau de Sanchèse. Le sommet du Pic d’Anie se dégage des nuages sur la droite.

- 12H33 – 1654m (OUE27) Au pied d’un petit bosquet isolé, le sentier vire vers l’Est pour traverser un grand pierrier.

- 12H37 – 1610m (OUE28) Nous voici rive droite du pierrier, où le chemin abondamment cairné reprend sa descente vers le Sud. Il y a quelques pieds de Polygala des Alpes.

- 12H45 – 1524m (OUE29) Nous nous arrêtons pour manger à l’ombre du bosquet qui domine le refuge de Laberouat.

- 13H31 – 1493m (OUE30) Nous passons devant un petit bassin qui sert d’abreuvoir pour le bétail. Nous continuons à descendre, le long du lit du ruisseau à sec.

- 13H35 – 1435m (OUE31) Nous arrivons à l’aire de stationnement du refuge de Laberouat. Voyant les vestiges de remonte-pente, Christiane se souvient qu’elle y faisait ses premières descentes à ski il y a… 50 ans ! Nous poursuivons notre descente sur la route.

- 13H48 – 1409m (OUE32) Sans rejoindre la voiture au point de départ, nous prenons le GR10 sur la droite pour redescendre à pied jusqu’au village de Lescun.

- 14H04 – 1251m (OUE34) Nous quittons le large chemin pour prendre un sentier balisé en rouge et blanc qui pénètre à gauche dans le bois.

- 14H16 – 1229m (OUE35) Nous retrouvons la route que nous quittons une trentaine de mètres plus bas au niveau d’une épingle à cheveux, pour continuer en face sur le GR10.

- 14H30 – 1092m (OUE36) Nous rejoignons un chemin plus ou moins goudronné que nous empruntons vers la gauche (Est), laissant les granges d’Espiaubot en contrebas sur notre droite.

- 14H32– 1089m (OUE37) Nous quittons cette piste pour descendre à droite sur un joli sentier plus ou moins pavé, balisé en rouge et blanc. Il y a beaucoup de mûres mais nous ne prenons pas le temps de les cueillir, car l’armoire à confiture commence à être bien remplie…

- 14H41– 1007m (OUE38) Après un magnifique passage sous les noisetiers, le sentier arrive à la lisière d’un pré. Face à nous, une maison bien restaurée, est ceinturée de barrières blanches qui choquent dans le paysage… Nous nous accordons dix minutes de pause à l’ombre.

- 14H53– 989m (OUE39) Nous retrouvons la route que nous descendons vers le Sud-est.

- 14H57– 962m (OUE40) Nous quittons à nouveau la route pour suivre le GR sur la piste qui part vers la gauche. Nous trouvons du Géranium des Pyrénées.

- 15H02– 919m (OUE41) Nous voici à l’entrée du village de Lescun, où nous retrouvons la première maison sur la droite qui n’est autre que le gîte « Géorgie » de Jean Paul.

Il ne nous reste plus qu'à remonter avec une seconde voiture, pour récupérer celle que nous avons laissée au point de départ.