Pasajes - Donosti

11-10-2015

Christiane et Jean Paul.

Dénivelée : 420m

Distance : 10,500km (plus 5km en vélo)

Vélo : 30 minutes

Rando : 4H26 depuis l'appontement du bateau qui traverse de San Juan à San Pedro

Les repères de type (PD01) renvoient au tableau de coordonnées GPS

Téléchargement direct des points grâce au travail de

Jean Pierre Guyon

Partis de Bardos, nous prenons l'autoroute jusqu'à la frontière et poursuivons en direction de Saint Sébastien. Nous quittons l'autoroute à la sortie 5 en direction d'Intxaurrondo, puis nous nous dirigeons vers le centre ville jusqu'à rejoindre le bord de mer à la plage de Zuriola. Nous allons nous garer au parking souterrain du Kursaal.

Nous enfourchons nos bicyclettes et repartons en sens inverse en empruntant les pistes cyclables jusqu'à rejoindre Pasajes de San Pedro où nous garons les vélos à côté d'une pharmacie, au pied de la rue "Los Marinos", sur la gauche avant un bâtiment moderne en béton brut. Nous aurions pu continuer en vélo, mais nous devrons venir les chercher en voiture tout à l'heure, et nous souhaitons donc les placer dans un endroit où il sera facile de venir les récupérer.

- 11H50 - 10m (PD01) Nous partons à pied par la rue Esnalbide en longeant le port de Pasajes de San Pedro.

- 11H57 - 10m (PD01bis) Juste avant le rond-point où nous allons tourner à droite, nous passons devant un arrêt bus de la ligne 9 (Lurralde Bus) qu'il est également possible de prendre depuis Saint Sébastien au 26 de la rue Mirakruz (43°19'19,8" Nord - 1°58'25,5" Ouest, à 500m du Kursaal, et qui passe toutes les 15 minutes). Au fur et à mesure que nous avançons, l'architecture des bâtiments anciens est beaucoup plus pittoresque.

 - 12H03 - 10m (PD02) Au niveau d'un grand monument métallique blanc, se trouve l'appontement du bateau qui fait la navette entre Pasajes de San juan et Pasajes de San Pedro. Il est possible de faire cette randonnée en partant de Pasajes de San Juan, et pour 0,70€ par personne, de prendre le petit bateau qui traverse le port. Nous continuons à suivre la rive gauche de la passe en direction de l'Océan, en passant derrière un chantier naval. Une équipe de jeunes s'entraîne à ramer sur une trainière. Les régates de trainières se disputent sur un bateau à rames de 12m de long , avec 12 rameurs plus un barreur qui a la charge de commander l'équipage. Nous sommes ici au cœur de ce sport traditionnel très prisé au Pays Basque, où Pasajes de San Juan et Pasajes de San Pedro en particulier, s'affrontent pour remporter les régates fratricides...

- 12H17 - 11m (PD03) À l'extrémité de la voie piétonne, au pied d'une balise de navigation verte et blanche, nous attaquons un escalier raide balisé en rouge et blanc, car il s'agit du GR121. Donostia (Saint-Sébastien) est annoncée à 6,400km et à 2H13'. Nous trouvons déjà beaucoup plus de fleurs (et de plantes) que nous n'aurions pu l'imaginer à cette saison: Linaire cymbalaire, Criste marine, Géranium herbe à Robert, Capillaire de Montpellier, Séneçon des bois, Brunelle commune, Silène enflé, Trèfle des prés, Compagnon rouge et Potentille rampante. Alors que les marches irrégulières se succèdent, nous laissons sur notre droite, le phare de Senokozulua qui date de 1905, mais qui se trouve en bien mauvais état...

- 12H30 - 96m (PD04) Au terme d'une rude montée, nous laissons sur notre gauche, une plate-forme où à été placée une importante hélice de bateau. Nous poursuivons en montant sur la droite, remarquant une flèche jaune sur fond bleu, marque du chemin de saint Jacques. Nous trouvons de la Daboécie des Monts Cantabres, de la Callune, du Millepertuis Androsème, des Campanules agglomérées, de l'Osmonde royale, de la Menthe à feuilles rondes et des Ajoncs.

- 12H32 - 105m (PD05) Prenant la route qui monte vers la droite, nous avons de superbes points de vue sur l'entrée du port de Pasajes. Un rouge-gorge, tout proche, nous fait une sérénade...

- 12H45 - 111m (PD06) Nous atteignons l'extrémité de la route qui, bien qu'interdite à la circulation, se termine par un rond point. En face de nous se dresse l'étonnant phare de la Plata, qui ressemblerait presque à un château-fort ! Nous prenons le GR qui part sur la gauche en direction de Donosti( 5,400km - 1H49). Le changement de décor est radical, nous sommes sur un beau sentier qui chemine à travers la lande littorale. Nous trouvons encore quelques fleurs: de l'Épiaire officinale, de la Centaurée scabieuse, de la Knautie des bois et de l'Armérie du Pays Basque, très jolie fleur (rare et endémique du littoral du Pays Basque Sud) que nous découvrons aujourd'hui...

- 12H56 - 90m (PD07) Des tables de pique-nique sont implantées à gauche du chemin, mais nous remarquons qu'il y a aussi une source sur la droite en-dessous du chemin, où de nombreux randonneurs font une halte pour se désaltérer. Ce coin ombragé et humide est propice à l'épanouissement de très nombreuses Scolopendres.

- 12H59 - 90m (PD08) Le GR passe sagement sur la gauche, mais nous choisissons de passer à droite sur un ancien aqueduc. Attention, personnes sujettes au vertige s'abstenir...

- 13H06 - 89m (PD09) Le chemin est pavé, et nous remarquons encore un vestige d'aqueduc (à droite), qui se prolonge par un tunnel sur la gauche du chemin.

- 13H19 - 104m (PD10) Nous laissons sur notre droite un sentier qui descend vers la mer, pour continuer sur le GR ombragé, tracé à fleur de roche.

- 13H22 - 119m (PD11) Nous laissons le chemin qui monte à gauche vers "Mendiola Ikastola", pour continuer à droite sur le GR en direction de Donosti annoncée à 3,900km et 1H22. Nous observons un troupeau de vaches qui se repose paisiblement dans un décor de rêve.

- 13H29 - 89m (PD12) Nous nous arrêtons pour manger face à la mer, sur la droite du chemin, au départ d'un sentier qui descend vers la mer. Nous remarquons que le Séneçon en arbre (Baccharis à feuilles d'Arroche) est en pleine floraison. Cette plante est une invasive originaire de la côte orientale des États-Unis, qui a été introduite en Europe au XVIIème siècle. Le Séneçon en arbre est présent sur la Côte Atlantique depuis 1915,  et il est naturalisé depuis le milieu du XXème siècle sur la côte Basque.

- 13h47 Nous nous remettons en route sur le GR.

- 13H54 - 64m (PD13) Nous prenons le sentier qui descend sur la droite vers l'océan malgré une croix rouge et blanche qui nous indique que nous quittons le GR. Ce joli sentier, relativement confortable, descend en serpentant dans la forêt.

- 14H01 - 18m (PD14) Le sentier se divise et nous prenons la branche de gauche. Elle se termine par une portion assez chaotique pour rejoindre l'estran, et nous préférons remonter pour aller voir ce qu'il en est de l'autre côté.

- 14H09 - 18m (PD14) De retour à l'embranchement, nous descendons en utilisant l'autre sente.

- 14H15 - 6m (PD15) Beaucoup plus confortable, cet itinéraire nous a permis d'atteindre le niveau de la plage rocheuse. Les blocs de calcaire gréseux sont constellés de trous, avec quelques inclusions de roche noire qui nous font penser aux paramoudras que nous avions observés fin septembre, au pied du Jaïzkibel, à environ 9km plus à l'Est. Nous trouvons quelques pieds de Plantain maritime, à la lisière de la zone rocheuse.

- 14H24 - 64m (PD13) De retour au GR, nous repartons sur la droite en direction de Donosti.

- 14H26 - 65m (PD16) Nous laissons encore un sentier balisé en jaune qui descend sur la droite pour continuer sur le GR.

- 14H30 - 73m (PD17) Nous remarquons qu'il y a une source sur la gauche du chemin.

- 14H35 - 108m (PD18) Lorsque nous rejoignons une piste bétonnée, nous choisissons de ne pas continuer sur le GR qui continue en face, pour emprunter cette piste en descendant vers la droite. Nous trouvons de la Bardane à petites têtes et de la Pulicaire dysentérique. Il y a également des Prêles élevées, une plante très primitive qui est apparue à l'ère primaire, et qui a survécu à l'extinction de nombreuses espèces entre le tertiaire et le quaternaire, quand disparurent les dinosaures. C'est donc un véritable fossile végétal vivant que nous pouvons observer ici, dont les tiges sont constituées de tubes emboîtés, de structure très différente de la majorité des plantes qui nous entourent.

- 14H43 - 61m (PD19) À l'extrémité de la piste bétonnée se trouve un bâtiment lié à l'évacuation des eaux usées par un émissaire sous-marin. Une odeur assez désagréable en émane, et nous ne sommes pas mécontents d'enchaîner en prenant le sentier très pentu qui remonte sur la gauche pour quitter les lieux.

- 14H46 - 81m (PD20) Le sentier vire à 90° sur la droite au sommet d'un méchant raidillon, mais continue cependant à monter avec un peu plus de modération...

- 14H48 - 97m (PD21) Petit coup d'œil en arrière sur les superbes falaises qui encadrent la passe d'entrée au port de Pasajes. Mais voici que le sentier amorce une descente aussi raide que la pente que nous venons d'escalader...

- 14H55 - 49m (PD22) Arrivés au creux du talweg: pas de pitié pour nos gambettes! Le sentier remonte aussi dur que précédemment sur le versant opposé. Nous observons, en contre-bas du chemin, d'étonnantes formations rocheuses sculptées par l'érosion.

- 15H00 - 89m (PD23) Au sommet du raidillon, nous découvrons un superbe point de vue sur les falaises creusées de multiples cavités. Nous remarquons la présence d'un tarier pâtre, charmant petit oiseau à tête noire et écharpe blanche, avec un poitrail orangée et une queue noire. Il se pose ici et là sur les rochers, remuant la queue et agitant ses ailes, mais nous laissant cependant le temps de le prendre en photo...

- 15H07 - 88m (PD24) Atteignant une croupe, nous prenons à droite pour rejoindre un belvédère rocheux.

- 15H10 - 96m (PD25) Nous voici au sommet d'une pointe rocheuse qui surplombe une importante cavité dont les parois sont délicatement ciselées par l'érosion. Nous découvrons un superbe point de vue sur les falaises qui nous séparent de Donosti à l'Ouest. Au pied des rochers, s'épanouissent quelques pieds d'œillets de Montpellier. Nous observons la présence de quelques cormorans huppés au pied des falaises. Nous revenons à la croupe et remontons vers le Sud en franchissant un éperon rocheux par le dessus.

- 15H19 - 95m (PD26) À l'extrémité de la barre rocheuse, nous empruntons le sentier plus confortable qui a été taillé dans la végétation pour nous élever vers le Sud.

- 15H22 - 116m (PD27) Nous prenons à droite lorsque nous revenons au niveau du GR.

- 15H31 - 107m (PD28) Nous faisons un petit aller retour sur la droite jusqu'à un point de vue aménagé (panneau d'information sur la faune et la flore locale) avant de revenir sur une portion superbement pavée du GR qui monte vers le Sud-est. Nous regrettons la présence de quelques pieds de Raisin d'Amérique, car il s'agit d'une espèce invasive originaire d'Amérique du Nord, qui tend à se développer dans nos régions depuis les années 1990. Elle a été déclarée "peste végétale" par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature ! Nous remarquons également qu'il y a beaucoup de Salsepareille dans le secteur, et nous pouvons nous demander si les "laminaks", nos lutins du Pays Basque, la considéraient comme leur met favori à l'image des Schtroumfs...

- 15H39 - 140m (PD29) Le sentier fait un lacet vers la droite pour repartir vers le Nord-ouest, toujours en direction de Donosti qui ne se trouve plus qu'à 1,500km.

- 15H41 - 146m (PD30) Nous passons devant les vestiges d'une fontaine, plus ou moins envahie par la végétation, sur la gauche du chemin, mais il n'est pas possible de s'y ravitailler en eau.

- 15H52 - 157m (PD28) Nous laissons le chemin qui monte au Mont Ulia sur la gauche (800m - 20'), pour continuer en face vers Donosti (1km - 20').

- 15H56 - 129m (PD32) Nous prenons le chemin balisé en rouge et blanc qui descend sur la gauche (croix rouge et blanche à droite).

- 15H59 - 125m (PD33) Nous rejoignons une piste carrossable que nous allons emprunter vers la droite. Un panneau nous explique que c'est à l'emplacement de cette piste que se trouvait la voie ferrée du tramway électrique qui reliait le quartier d'Ategorrieta de Donosti au parc de loisirs de Ulia. Il fut inauguré en 1907, mais la concurrence du parc d'attraction du Monte Igueldo entraîna la fin de son exploitation en 1921. À l'arrivée du train, un transbordeur aérien sur câbles permettait de franchir les 280 derniers mètres du trajet et 28 mètres de dénivelé entre la gare supérieure et le stand de tir aux pigeons. Ce transbordeur cessa de fonctionner en 1912, mais son concepteur, Léonard Torres Quevedo, a vendu un transbordeur similaire pour être installé en 1916 au-dessus des chutes du Niagara...

- 16H05 - 109m (PD34) Nous découvrons un superbe point de vue sur Donosti, et un panneau nous permet  de nommer les sommets qui s'offrent à notre vue. Nous retiendrons en particulier Urdaburu, Adarra, la Sierra de Aralar, Txindoki, Ernio et Gazume qui nous connaissons bien pour les avoir escaladés.

- 16H10 - 103m (PD35) Rapidement après avoir rejoint le goudron, nous suivons le balisage du GR qui descend sur une piste béton à droite de la route. La pente est très raide, et a tendance à s'accentuer au fur et à mesure de la descente. Nous remarquons cependant quelques pieds de Véronique petit-chêne et de la Chélidoine, juste avant d'atteindre les premières maisons de la cité. Quelle surprise de rencontrer des chèvres et un pottock, juste avant de pénétrer en ville !

- 16H18 - 21m (PD36) Nous traversons une rue (Zemoriya kalea) et descendons l'escalier en face, avant de virer à droite vers la mer.

- 16H20 - 10m (PD37) Nous voici au bord de la plage de Zuriola, et nous longeons le promenoir en direction de la ville. De nombreux goélands leucophées tentent de trouver quelque pitance sur le sable.

- 16H29 - 9m (PD38) Nous sommes devant l'entrée du parking souterrain du Kursaal où nous allons récupérer la voiture. Il ne nous reste plus qu'à aller chercher les vélos à Pasajes de San Pedro, avant de rentrer à Bardos.

En vert notre parcours en vélo et en jaune notre parcours à pied