Tour des oratoires de Sare 07-09-2024 Marie Hélène et Jacques, Christiane et Jean Paul. Dénivelée : 200m Distance : 9,000km Total : 3H26 Beau temps, passagèrement nuageux.Carte IGN TOP25 - 1245 OT Hendaye - St Jean de Luz Les repères de type (ORSA01) renvoient au tableau de coordonnées GPS Téléchargement direct des points grâce au travail de |
Nous partons d'Itxassou à 13H15 et nous passons par Espelette pour rejoindre Sare. En arrivant au premier rond-point de Sare, nous virons à droite pour emprunter la D4 en direction d'Ascain. Nous parcourons 800m, et nous nous garons sur le parking du nouveau cimetière qui se trouve sur la droite, juste après le panneau qui indique la direction de la maison basque Ortillopitz. - 13H50 - 63m (ORSA01) Nous franchissons le portail d'accès au cimetière et virons à gauche pour le traverser direction Ouest. Nous observons les très nombreuses splendides stèles discoïdales. Nous en remarquons particulièrement une sur laquelle est gravée un cycliste. Au pied de la stèle a été placé un arbre symbolisant le chêne de Gernika, emblème de la patrie basque. - 13H53 - 63m (ORSA02) Avant de tourner à la sortie du cimetière, nous observons en face de nous, plutôt sur la gauche, un énorme menhir placé au centre d'un grand cromlech. Il s'agit en fait du columbarium du cimetière qui a été aménagé selon le modèle des sépultures du néolithique. Nous tournons donc à droite, pour emprunter un splendide chemin pavé qui monte légèrement vers le Nord. - 14H00 - 71m (ORSA03) Nous voici déjà devant le premier oratoire de la douzaine que nous allons visiter aujourd'hui. Il subsiste à ce jour quatorze oratoires sur le territoire de la commune de Sare, mais l'oratoire dédié à Saint-Ignace se trouve au col éponyme (43°19'29.2'' Nord - 1°36'01.8'' Ouest) et celui dédié à Marie Immaculée se trouve à 1,500km environ, au Sud-est du circuit que nous allons parcourir aujourd'hui (43°17'49.1'' Nord - 1°33'19.5'' Ouest). Nous nous contenterons donc de voir ceux qui se trouvent à proximité immédiate du centre bourg, dans un rayon de 1,500km autour de la place du village. Pour en revenir à notre premier oratoire, daté de 1940, il est dédié à Saint-Éloi. Son pignon Nord est surmonté d'un clocheton avec une croix en pierre. À l'intérieur, nous pouvons voir un buste de Saint-Éloi posé sur une étagère. Au-dessus, une palmette en bois est ornée de deux fleurs à la base et de deux angelots en partie supérieure. Au centre se trouve un triangle, symbole trinitaire, portant l'inscription YAHVE (Celui qui est). Saint-Éloi, orfèvre à Limoges, était le principal conseiller du roi Dagobert 1er, ce que ne manque pas de nous rappeler la célèbre chansonnette burlesque. Patron des ouvriers qui font usage du marteau, et en particulier des forgerons et des métallos, il fonda des monastères et des hôpitaux, et succéda à Saint-Médard sur le siège épiscopal de Noyon-Tournai en 1641. Nous continuons à avancer une centaine de mètres vers le Nord sur le chemin pavé qui passe au pied de la maison Eltxauspea du quartier Helbarrun. - 14H06 - 70m (ORSA04) Nous trouvons sur notre gauche, le très bel oratoire Sainte-Croix, daté de 1688, qui domine un petit carrefour. Le mobilier intérieur est dans un état de conservation relativement convenable. Le meuble en bois pouvant être comparé à un autel, est surmonté d'une grande croix. Devant l'autel un prie-dieu est également orné d'une croix. Implantée juste à côté, légèrement en contrebas, se trouve la croix dite d'Elsospea (du nom de la maison voisine), qui est probablement plus ancienne que l'oratoire. Nous tournons à droite pour suivre la route en direction du bourg de Sare (balisage pour les cyclistes). Les Belles de nuit et les Capucines ont choisi de s'épanouir sur un tas de gravats au bord de la route... - 14H10 - 63m (ORSA05) Nous tournons à droite à la première intersection. - 14H15 - 55m (ORSA06) Nous traversons la D4 par laquelle nous sommes arrivés, et traversons le pont en face de nous, légèrement sur la gauche. - 14H16 - 56m (ORSA07) Juste après le pont, nous suivons la route qui monte sur la gauche (il y a un trottoir côté droit). - 14H18 - 66m (ORSA08) Nous traversons la rue Apezetxeko bidea, pour continuer à monter vers le Sud. Nous passons ainsi devant la maison de retraite Jean Dithurbide. - 14H23 - 77m (ORSA09) Nous tournons à droite sur la rue Mendibixtako bidea, pour passer devant l'Ikastola Olhain. Cette école en langue basque porte le nom du petit sommet sur lequel était implantée la chapelle Sainte Croix, versant Ouest de la Rhune. Occupée par un ermite de 1793 à 1813, la chapelle d'Olhain fut entourée d'une redoute cette année là (dite redoute Louis XIV), puis détruite lors des combats qui opposèrent les troupes françaises à la coalition anglo-hispano-portuguaise commandée par Wellington. C'était l'une des chapelles les plus anciennes du Pays Basque. En remontant la rue au-dessus de l'ikastola, nous remarquons la présence de la Pâquerette des murailles. - 14H26 - 86m (ORSA10) Nous tournons à gauche sur la rue Plazidako bidea, juste devant une splendide maison. Avant de nous engager sous l'allée de platanes, nous voyons très bien le sommet d'Atxuria, légèrement sur notre droite. Un peu plus à gauche, nous reconnaissons également Airagarri, Mendibil et Aizparaz. Tout en descendant sous les platanes, nous admirons les splendides clôtures réalisées avec des dalles de grès fichées en terre. Elles sont particulièrement nombreuses dans le village de Sare. Les dalles proviennent généralement de carrières situées sur le massif de la Rhune. - 14H40 - 52m (ORSA11) En bas de l'allée de platanes, nous découvrons sur la gauche de la route, l'oratoire Mère de Dieu, dont l'architecture de style souletin est assez surprenante ici, au cœur de la province du Labourd. Son toit à forte pente en ardoises, et la couleur gris bleuté des parties en bois évoquent clairement l'architecture souletine. Cet oratoire fut édifié en 1820 par l'abbé Bordaguibel, curé de Sare, pour y placer une Vierge qui semble dater du XVIIIème siècle. Il l'avait rapportée de son exil en Espagne durant la Révolution. Suite à une modification du tracé de la route, l'édifice a été déplacé à côté de la maison natale du prêtre : Ihartzebeherea. À l'intérieur, nous voyons la statue assez bien conservée de la Vierge tenant l'enfant Jésus dans ses bras Elle porte une belle robe bleue, mais la couronne semble un peu grande pour sa tête... C'est assurément l'un des oratoires les mieux conservés et entretenus. Nous poursuivons notre chemin en empruntant la petite route qui descend immédiatement sur la droite (Harotzaineko bidea). - 14H45 - 42m (ORSA12) Nous rejoignons la D306 (Route des douanes ou Lizarrietako errebidea), que nous suivons vers le Sud, en entrant dans le quartier Istilarte. - 14H47 - 43m (ORSA13) Nous passons sur le pont qui enjambe le ruisseau Uharkako erreka. - 14H53 - 42m (ORSA14) Nous arrivons devant l'oratoire Saint-Nicolas qui se trouve sur le côté droit de la route, à côté de la très belle maison Echpiltegia. Avant de nous intéresser à cet oratoire, nous observons cette maison qui porte une pierre gravée datée de 1701, mentionnant les patronymes de "Ioanes de Echegaray" et "Maria de Harizmendi". Les rives de l'avant-toit sont sculptées, ainsi que les abouts de pannes. nous remarquons aussi une vieille poulie en bois, suspendue à un chevron. Mais pour en revenir à l'oratoire Saint-Nicolas, il était implanté à l'origine, une centaine de mètres plus loin, au pied du chemin pavé que nous allons emprunter sur la droite dans quelques minutes. Démoli pour des raisons inconnues au XIXème siècle, il a été reconstruit à l'emplacement actuel, sur les terres de la maison Gantcheberria (photo ci-dessous). Les boiseries sont peintes en rouge basque. Nous observons le linteau qui est sculpté, aussi bien en partie supérieure que sur l'arête inférieure. Nous pouvons voir à l'intérieur, une statue de l'évêque Saint-Nicolas, avec trois enfants à ses pieds. Selon une des nombreuses légendes attachées à Saint-Nicolas, on lui attribue la résurrection de ces trois enfants, 7 ans après leur mise à mort par un boucher pour être mis au saloir... Saint-Nicolas fut évêque de Myre en Lycie (Turquie au IVème siècle). Il protégeait en particulier les pèlerins de la peste. La statue d'origine a été déposée au musée basque, alors que celle que nous pouvons observer actuellement est un don de la famille du peintre Léon Bonnat. - 14H55 - 42m (ORSA15) Après avoir continué à avancer une cinquantaine de mètres le long de la D306, nous tournons à droite juste après la maison Gantcheberria (photo ci-dessous), pour emprunter un splendide chemin pavé qui va rapidement se transformer en un très bel escalier, également pavé. - 15H00 - 66m (ORSA16) Arrivés en haut de l'escalier, nous poursuivons en face, direction Ouest, sur le chemin pavé surélevé, en bordure de la voie carrossable. - 15H03 - 75m (ORSA17) La piste devient route, mais le chemin pavé se poursuit tel un trottoir qui longe une splendide clôture en dalles de la Rhune. Nous voyons bien le sommet d'Ibanteli sur notre gauche. - 15H15 - 82m (ORSA18) Nous découvrons le très bel oratoire Saint-Michel qui se trouve un peu en retrait de la route sur la droite. Cet oratoire fut édifié en 1952 selon les plans du patriarche de la culture basque, l'abbé José Miguel Barandiaran, qui a habité la maison Bidartea qui se trouve juste en face, durant une quinzaine d'années. Nous commençons par observer attentivement le linteau orné de motifs peints en blanc sur fond rouge. Une balance romaine , attribut de la justice, est représentée au centre. De part et d'autres se trouvent des motifs en forme de S couchés et aux extrémités, deux quenouilles de fileuses, un motif souvent représenté sur les stèles discoïdales de Basse-Navarre. À l'intérieur, le mur situé derrière l'autel est orné d'une fresque colorée sur laquelle figurent la lune et les étoiles sur la gauche et le soleil sur la droite. Au-dessus de la statue de Saint-Michel, figure une bannière sur laquelle nous pouvons lire : "Argia piz - Bakea eda", ce qui signifie : "Allume la lumière - Répands la paix". La statue originale de Saint-Michel a été volée en 1985 ! Elle a été remplacée par un nouvel exemplaire en résine. Elle présente le Saint en tenue de guerrier combattant le dragon, symbole du paganisme et du diable. Selon la tradition populaire, Saint-Michel aurait fait une apparition aux environs de l'an 706, sur l'îlot où est actuellement édifié le Mont Saint Michel. - 15H18 - 84m (ORSA19) Une vingtaine de mètres après l'oratoire Saint-Michel, nous empruntons la petite rue en impasse qui descend sur la droite, malgré la croix rouge et blanche de balisage du GR10. - 15H20 - 78m (ORSA20) Au bout de l'impasse, nous observons une étrange sculpture placée en limite de clôture d'une maison. Elle représente une tête plus ou moins humaine, portant des cornes de bélier. Christiane évoque l'hypothèse d'une représentation du dieu Pan, dieu des bergers et de leurs troupeaux. Nous continuons en descendant l'escalier qui se trouve en prolongement de l'impasse sur la gauche. - 15H23 - 57m (ORSA21) Nous avons tourné à droite en bas de l'escalier, pour aller voir l'oratoire Saint-Pierre qui se trouve à une quinzaine de mètres, au bord de la "galzada", splendide chaussée romaine qui relie le bourg de Sare au quartier de Lehenbizkai. Son aspect extérieur est modeste, avec ses menuiseries et ses pièces bois peintes en rouge basque. Nous pouvons voir à l'intérieur, un cadre en forme de retable fixé sur le mur, qui représente Saint-Pierre tenant un évangile à la main droite et les clés du royaume des cieux dans sa main gauche. Cette pièce a été offerte par un prêtre espagnol surnommé "Goazen bada" (Allons donc !), exclamation qu'il avait pour habitude d'employer pour stimuler son cheval rétif... Saint-Pierre est le patron des marins et des pêcheurs. Il fut crucifié la tête en bas sous le règne de Néron sur la colline Vaticane où il est enterré. C'est là que se trouve aujourd'hui la basilique Saint-Pierre de Rome. Nous faisons demi-tour pour repartir vars le Sud en montant les escaliers de la voie romaine. - 15H31 - 88m (ORSA22) Nous virons à droite sur la route, pour traverser le quartier de Lehenbizkai. Il y a de l'Onagre rose et du Souchet qui poussent sur les bas-côtés. Nous remarquons également un magnifique verger de pommiers sur la droite. - 15H37 - 92m (ORSA23) Nous nous arrêtons quelques instants devant la maison de Wentworth Webster, un prêtre anglican qui a collecté auprès des populations locales, de très nombreux contes traditionnels du Pays basque. En 1877, il publia la première édition de ses Légendes Basques. C'est dans cette maison qu'il est décédé le 2 avril 1907 à l'age de 79 ans. Une plaque commémorative honore cet homme, comme l'ami sage et compétent du Pays Basque. Le pavage en galets devant le portail d'entrée est superbe, et les piliers de ce portail sont surmontés de polyèdres. - 15H42 - 90m (ORSA24) Juste après être passés devant l'hôtel restaurant Pikassaria, nous arrivons à l'oratoire Saint-Jean-Baptiste dont l'architecture est similaire à celle de l'oratoire Saint-Michel, mais dont les boiseries sont peintes en vert. Les murs gouttereaux qui dépassent de la façade sont constitués de splendides pierres en grès, et les planches de rive de l'avant-toit sont sculptées en partie inférieure. Comme sur les autres oratoires, une petite croix métallique est lacée au sommet de la toiture. Un bénitier est encastré dans le mur latéral, juste devant la façade. On peut souligner que tous les oratoires sont pourvus d'un bénitier. À l'intérieur, au-dessus de l'autel, est accroché un cadre relativement dégradé, présentant le Saint alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Accompagné d'une brebis qui pose la tête sur sa jambe, il pointe l'index de sa main droite vers le ciel, tandis que de l'autre main, il tient une croix qui remplace son bâton de berger. Il est surprenant de constater que la légende qui se trouve en bas du tableau est écrite en 4 langues : Le petit St. Jean, El pequeño Sn. Juan, Der heilige Johannes, Il piccolo Sto. Giovanni. Saint-Jean-Baptiste se retira dès sa jeunesse dans le désert où il vécut dans la pratique du jeune et de la prière. C'est lui qui baptisa Jésus dans les eaux du Jourdain. Il mourut décapité à la demande de Salomé, fille d'Hérodiade, vers l'an 28 en Palestine. Mais plus surprenant encore, nous remarquons q'une autre gravure est placé sur le mur latéral côté gauche. Elle représente Santa-Corona, une martyre chrétienne également connue sous le nom grec de Sainte-Stéphane (Stefana) ou Sainte-Stéphanie (Stefania)... Elle fut martyrisée en Syrie à l'âge de 16 ans, en l'an 177, à l'époque des persécutions contre les chrétiens, peu après un soldat nommé Victor de Damas en raison de la profession publique de sa foi. Pendant le supplice de ce dernier, elle lui prodigua consolation et encouragements. Elle fut arrêtée pour ce motif et torturée. À la fin, ses bourreaux la lièrent entre deux palmiers pliés l'un vers l'autre et son corps fut démembré lorsque leurs troncs furent brusquement libérés. Nous voyons très bien les palmiers courbés sur cette image... Nous continuons notre périple vers le Sud, laissant sur notre gauche le camping de la Petite-Rhune. - 15H48 - 95m (ORSA25) Nous laissons une route qui part sur la gauche (Mikeltegiko bidea) pour continuer en face. - 15H51 - 100m (ORSA26) Nous tournons à droite sur la D406 en direction d'Aïnhoa. - 15H53 - 101m (ORSA27) Nous arrivons à l'oratoire Saint-François-Xavier, patron des pelotaris, qui se trouve quasiment intégré à la maison Etxexarea sur la gauche de la route départementale. L'apparence extérieure de l'oratoire peint en rouge basque avec des murs blancs comme la maison à laquelle il est accolé, contraste avec le côté sordide de la statue du Saint qui se trouve à l'intérieur. Cette statue en bois polychrome est placée sur un autel, accompagnée à sa gauche d'un panneau en demi-bosse représentant l'Assomption de la Vierge Marie, alors que quatre angelots semblent se divertir dans les replis de son large manteau bleu. Saint-François-Xavier est né au château de Javier, en Navarre, le 7 avril 1506. Disciple de la première heure de Saint-Ignace de Loyola, il évangélisa l'Inde portugaise, la Nouvelle Guinée et le Japon. Il mourut le 2 décembre 1552 aux portes de la Chine, sur l'île de Sancian. Il fut canonisé en 1622, en même temps qu'Ignace de Loyola. Nous continuons à avancer sur la D406 vers le Nord-ouest, puis vers le Nord pour passer devant le joli moulin d'Ibarsoroa, un gîte de France qui se trouve sur la gauche de la route. - 16H02 - 84m (ORSA28) Nous arrivons à l'oratoire Saint-Antoine-de-Padoue, qui se trouve sur la gauche, juste après le moulin. Cet oratoire a été construit en 1951, à la suite d'un vœu que firent les propriétaires belges de la maison Ibarsoroberria alors qu'ils fuyaient leur pays écrasé sous les bombes, pour se réfugier à Sare en 1940. C'est pourquoi, on aperçoit derrière un bouquet de fleurs artificielles, l'inscription : "Eskerak Antonio Saindua" (Remerciements à Saint-Antoine). La statue en bois d'origine a été placée chez un particulier, mais une image fort dégradée du Saint portant l'enfant Jésus dans ses bras est placée au-dessus de l'autel. Saint-Antoine-de-Padoue est né à Lisbonne en 1195, et mort à Padoue en 1231. Il prêcha en Italie et en France contre les Cathares. Il est invoqué pour retrouver les objets perdus, pour sauver les malades et les accidentés. Il faut croire que ça marche car Marie-Hélène qui avait perdu son bâton auquel elle tenait beaucoup, l'a retrouvé en arrivant à la maison... Nous continuons sur la route durant 250m environ, et tournons à gauche, avant le pont qui précède l'allée de platanes, pour rentrer dans le quartier Basaburua. ( 16H08 - 74m (ORSA29)) Nous franchissons ainsi un petit pont avant que la route ne commence à monter assez raide. - 16H12 - 84m (ORSA30) Nous passons devant la maison Argainea. Nous remarquons qu'il y a un four à pain, et observons les bouts de poutres superbement sculptés de motifs végétaux. Quelques mètres plus loin sur la gauche, se trouve la source San-Anton, à laquelle on attribue la vertu de guérir ou d'apaiser les maladies des yeux et les eczémas. Pendant la nuit de la Saint-Jean, la source recevait la visite des malades qui lavaient leurs lésions d'un linge blanc, qu'ils laissaient accroché aux arbustes alentour, avant de monter jusqu'à l'oratoire San-Anton, pour implorer l'intercession du Saint. Ils allumaient un cierge qu'ils fixaient au bénitier avec une goutte de cire fondue. - 16H18 - 109m (ORSA31) Nous avons pris à gauche à l'intersection suivante, et nous atteignons l'oratoire San-Anton par un petit sentier facile, car il se trouve sous les arbres, à une vingtaine de mètres à droite de la route. Déjà signalé sur la carte de Cassini de 1750, il est tombé en ruines suite aux destructions liées à la Révolution et à celles de l'Empire (1813-1814). En 1830, il ne restait au milieu des décombres qu'une simple croix, et sa restauration fut réalisée en 1928. L'édifice est en très bon état, avec des parties bois peintes en vert De belles pierres apparentes ornent l'extrémité des murs latéraux. Par contre la présence de grilles à mailles fines nuisent à la possibilité d'observer l'intérieur. Nous apercevons cependant la statue de Saint-Antoine. Saint-Antoine l'ermite se rendit illustre par d'innombrables miracles. Ses reliques retrouvées en 561 furent transportées à Saint-Jean d'Arles. Elles étaient réputées pour guérir de nombreuses maladies... En redescendant par la même route, nous avons un bon point de vue sur les sommets de l'Alkurruntz, Mendibil, Airagarri et Atxuria. Nous tournons à gauche en arrivant à la route départementale. - 16H35 - 73m (ORSA32) Juste à l'entrée de l'allée de platanes, sur le côté gauche de la route, se trouve l'oratoire dédié à Notre-Dame de Fatima (lieu de culte à Santarem, au Nord de Lisbonne, au Portugal). Cet oratoire fut édifié en 1943, au retour d'un pèlerinage que firent à Fatima, les précédents propriétaires de la maison Argainea. La peinture extérieure est un peu défraîchie, mais nous pouvons observer que les extrémités des sablières sont décorées de motifs végétaux. Par contre, à l'intérieur, la fresque murale réalisée par Ramiro Arrue est en assez bon état. Elle représente l'apparition de la Vierge à trois jeunes bergers. Nous poursuivons nos pérégrinations en longeant l'alignement de platanes en direction du centre bourg. - 16H41 - 66m (ORSA33) En arrivant à l'extrémité de l'allée de platanes, nous prenons la petite route qui part sur la droite (Xarbo errekako bidea) direction Sud-est. - 16H43 - 60m (ORSA34) Nous passons un pont qui enjambe le ruisseau Uharkako erreka. - 16H47 - 54m (ORSA35) Nous retrouvons la galzada que nous avons empruntée tout à l'heure, à moins d'une centaine de mètres de l'Oratoire Saint- Pierre que nous apercevons sur notre droite. Nous tournons à gauche en direction du village. - 16H51 - 53m (ORSA36) Juste après avoir franchi un vieux pont, nous découvrons l'oratoire Saint-Isidore sur notre gauche. Son aspect extérieur est impeccable avec des boiseries peintes en rouge basque. À l'intérieur, nous pouvons voir une grande statue en bois polychrome de Saint-Isidore, qui a été réalisée en 1874 par un émigré carliste. Ce simple laboureur est devenu le patron des laboureurs, mais aussi le saint patron de Madrid, où ses restes sont conservés dans la cathédrale San Isidro. Nous poursuivons notre route en empruntant la splendide voie romaine en direction du bourg de Sare (Nord). - 17H01 - 75m (ORSA37) Nous arrivons au cœur du village de Sare où Marie Hélène tient à nous faire goûter les gâteaux basques de l'hôtel Arraya. Son idée était effectivement aussi bonne que les gâteaux... Nous ne nous attardons pas davantage dans le village qui est aujourd'hui un peu envahi, car ce sont les fêtes de Sare. Nous laissons l'église sur notre gauche, mais relevons quand même l'inscription qui se trouve sur le clocher au-dessus de l'horloge : "Oren guziek dute gizona kolpatzen, azkenekoak du hobirat egortzen", ce qui signifie : "Toutes les heures blessent l'homme, la dernière l'envoie au tombeau". - 17H10 - 77m (ORSA38) Après avoir laissé l'église sur notre gauche pour prendre la rue entre une maison dont le rez-de-chaussée est en arcades, et une pâtisserie, nous prenons la rue en impasse sur la gauche qui longe le mur Est du cimetière par la droite (Elizondoko bidea). Nous repérons quelques pieds de Chélidoine. - 17H14 - 58m (ORSA39) Lorsque la route s'arrête, nous continuons sur le joli chemin pavé qui continue à descendre vers le Nord. - 17H16 En arrivant à la route départementale, nous n'avons qu'une cinquantaine de mètres à parcourir sur la droite pour revenir au point de départ. |
La base documentaire qui m'a servi pour concevoir et réaliser cette randonnées au cœur de ce splendide village basque est une parution des éditions Jakintza : Sare - Sara / Croix, oratoires et chapelles par Jacques Antz. Il est possible de se le procurer via le site Internet de l'éditeur : www.jakintza.fr. |