Courant d'Huchet depuis le lac de Léon jusqu'à l'embouchure 11-04-2022 Marie Hélène et Jacques, Christiane et Jean Paul. Dénivelée : 71m Distance : 14.200 km Total : 4H51 Temps ensoleillé et chaud. Les repères de type (CHLE01) renvoient au tableau de coordonnées GPS Téléchargement direct des points grâce au travail de |
Partis d'Itxassou à 9H30, nous rejoignons Jacques et Marie Hélène à 9H30 sur le parking de Leroy Merlin à Anglet. Nous empruntons l'autoroute jusqu'à Magescq où nous prenons la sortie 11 en direction de Moliets-et-Maâ. Nous traversons Magescq et prenons la D16 jusqu'à Léon où nous prenons la D652 pour rejoindre Moliets. Nous prenons la D117 (Avenue de l'Océan) en direction de la plage, puis nous nous engageons sur la rue de l'Embouchure en suivant l'indication "Courant d'Huchet" sur notre droite. Nous nous garons sur un parking qui se trouve sur la droite, en face d'un immense camping (CHLE38). Nous laissons une voiture et repartons en direction de Moliets par la rue de l'Océan, mais nous tournons à gauche dans un rond-point pour prendre la D328 en direction de Pichelèbe. Nous faisons une halte pour observer le lavoir de Pourrut de Maâ (43°51'29" Nord - 1°21'30" Ouest) où les femmes du quartier venaient autrefois faire leur lessive. Comme son nom l'indique, la source qui alimente ce lavoir sent l'œuf pourri ! Elle se trouve juste en face, de l'autre côté de la route. En effet elle contient des eaux riches en fer et en soufre, et était utilisée autrefois pour soigner les maladies de la peau et les ulcères variqueux. Les enfants étaient trempés dans cette eau pour obtenir leur guérison, attribuée à Saint Orens... Nous reprenons la route et passons au pont de Pichelèbe (où nous passerons à pied au cours de notre randonnée). En arrivant à l'entrée de Vielle-Saint-Giron, nous prenons la route des Marais sur la droite. Nous tournons encore à droite en arrivant sur la route de l'étang et nous stationnons sur le parking qui se trouve sur la gauche, en face du camping "Le Col Vert". Nous allons voir le lac de Léon qui se trouve à une centaine de mètres avant de commencer notre randonnée. - 11H00 - 12m (CHLE01) Nous démarrons du parking en revenant en arrière sur la route de l'étang, direction Nord. Immédiatement, nous trouvons de la Sabline des montagnes, du Trèfle blanc, du Plantain lancéolé, des Pâquerettes et de l'Erodium à feuilles de Ciguë (Bec de grue). - 11H03 - 8m (CHLE02) Nous virons à gauche pour emprunter la piste cyclable en direction de Saint-Giron plage. - 11H10 - 10m (CHLE03) La piste tourne à droite après avoir franchi un petit canal. Il y a des Violettes, des Fraisiers, de la Luzerne d'Arabie, du Géranium à feuilles découpées, de la Bugle rampante, de la Mâche, du Lamier pourpre et des Véroniques petit-chêne. - 11H19 - 10m (CHLE04) Nous quittons la piste cyclable qui part sur la gauche direction Sud, et nous remarquons une balise du chemin de Saint-Jacques par la voie du littoral. - 11H21 - 10m (CHLE05) Nous traversons un petit canal et suivons la piste qui oblique vers la droite, direction Sud-ouest. Il y a du Trèfle des prés, de la Fausse Laîche aiguë, des Vesces à feuilles étroites, de la Cardamine hirsute, et nous remarquons la présence du Potamot à feuilles de Renouée qui étale ses feuilles à la surface de l'eau dans les divers canaux. - 11H26 - 12m (CHLE06) La piste vire légèrement sur la droite en pénétrant sous le couvert de la forêt de Pins maritimes (balise du chemin de Saint-Jacques sur un tronc). - 11H31 - 14m (CHLE07) Nous tournons à gauche au niveau d'une intersection pour continuer vers le Sud-ouest (nous apercevons sur la droite un portail avec un panneau de propriété privée). - 11H42 - 11m (CHLE08 Nous entrons dans la réserve naturelle du Courant d'Huchet. Ce cours d'eau de 9km de longueur constitue un véritable cordon ombilical entre l'étang de Léon et l'océan atlantique. Riche en histoires et en traditions, il est à ce jour le seul cours d'eau du golfe de Gascogne dont l'embouchure n'a pas été stabilisée pardes travaux d'endiguement. La mise en réserve naturelle du courant d'Huchet en 1981 avait pour objectifs de conserver un site unique d'intérêt patrimonial (notamment botanique), mais aussi de limiter les actions anthropiques ainsi qu’un excès de fréquentation touristique sur le courant. La pinède est omniprésente dans la réserve et occupe environ 260 hectares. Naguère exploitée par les résiniers, elle n'est plus utilisée aujourd'hui que pour la production de bois ou la stabilisation des dunes côtières. Nous allons maintenant suivre le balisage constitué de potelets en bois sur lesquels figurent des fleurs d'Hibiscus des marais, une espèce emblématique de la réserve. - 11H43 - 13m (CHLE09) Lorsque le chemin se divise en deux, nous prenons la branche de droite comme nous l'indique le balisage. Les Ajoncs sont en fleurs, mais c'est le jaune éclatant des Genêts à balais qui illumine le paysage. - 11H46 - 10m (CHLE10) Un chemin arrivant directement du camping "Col Vert" arrive sur notre gauche, mais nous poursuivons en face sur le chemin de Saint-Jacques. Il est bien dommage que la rive du lac soit privatisée par le camping, car c'est ce qui nous a obligé à faire un large détour par le Nord... Nous remarquons quelques beaux pieds d'Iris des marais qui s'épanouissent dans les zones humides. - 12H00 - 15m (CHLE11) Nous nous accordons une bonne dizaine de minutes de pause sur un banc placé au bord du chemin, pour nous désaltérer, car il fait vraiment chaud pour un début de printemps. Nous avons ainsi tout le temps d'observer un papillon "citron" qui butine de fleur en fleur. - 12H13 - 15m (CHLE12) Nous laissons une piste qui part sur la droite. - 12H14 - 14m (CHLE13) Un panneau nous indique que la passerelle de la Nasse qui se trouve sur notre gauche est fermée pour travaux... Nous avions l'intention de faire un aller-retour jusqu'au le barrage de la Nasse où les bateliers qui transportent les touristes dans des barques à fond plat (des galupes) entre le lac de Léon et l'Océan, doivent débarquer les passagers pour franchir l'obstacle. C'est à cet endroit que se trouvait autrefois une pêcherie d'anguilles. Au tout début du XXème siècle, il est arrivé d'y pêcher quarante quintaux d'anguilles durant une seule nuit ! Nous continuons donc directement en direction des Cyprès chauves (3,200km) et de Pichelèbe (4km), sans quitter le chemin de Saint-Jacques Nous parcourons alors un très joli sentier qui longe la rive droite du Courant d'Huchet sur lequel nous observons un couple de colverts. Il y a même un tapis d'aiguilles de pins qui rend la marche très agréable. - 12H30 - 42m (CHLE14) Nous franchissons le point culminant de notre parcours au lieu-dit "Pas du Loup". Nous nous arrêtons quelques instants pour lire les textes figurant sur les deux panneaux d'information. Nous apprenons ainsi que la dune du Pas du Loup a été l'une des premières à être ensemencée à partir de 1808 par la commission de dunes. Elle menaçait d'obstruer le courant d'Huchet, ce qui aurait eu pour conséquence de submerger de grandes étendues en amont. Selon la légende, un loup rodait autrefois dans le secteur, et dévorait les moutons. Les chasseurs locaux organisèrent une battue, et après avoir débusqué l'animal, lancèrent leurs chiens à sa poursuite. Pour se sauver, le loup sauta alors d'un seul bond jusqu'à la rive opposée du Courant, avant de s'enfuir dans les Pyrénées et de disparaître à jamais de la région... Nous continuons en direction de Pichelèbe, annoncé à 3km. Nous remarquons quelques superbes pieds d'Arum blanc (également appelé Arum d'Éthiopie, Calla ou Richarde, et en latin : "Zantedeschia aethiopica") qui poussent dans la zone tourbeuse au bord de l'eau. Nous nous régalons également en observant les magnifiques crosses de fougères. - 13H05 - 13m (CHLE15) Nous arrivons au lieu-dit : "Les Cyprès chauves". Cette espèce (Taxodium distichum) qui est l'arbre emblématique de l'État de Louisiane, vit dans les zones marécageuses. Il se distingue par la croissance de racines aériennes très particulières : les pneumatophores. Ces organes lignifiés, qui peuvent atteindre 1,70 m de haut, émergent du sol ou de l'eau tout autour du tronc. Ils assurent l'oxygénation du système racinaire immergé, et ils permettent une meilleure stabilisation et un meilleur ancrage de l'arbre dans les sols meubles. Nous avons donc devant nous une étrange procession de pénitents pétrifiés. Seule la nature peut nous offrir de telles émotions ! La découverte de ces arbres étranges nous paraît justifier à elle seule de réaliser cette superbe randonnée dans la forêt des Landes. Nous remarquons qu'il y a quelques pieds d'Osmonde royale qui poussent au pied de ces arbres. Cette superbe fougère est considérée comme l'un des plus vieux représentants de la flore européenne... Nous nous installons à proximité sur un tronc d'arbre pour manger. - 13H32 Nous nous remettons en route vers l'Ouest. - 13H37 - 19m (CHLE16) Nous rejoignons une piste que nous suivons brièvement vers la gauche, mais nous la quittons aussitôt pour prendre un sentier parallèle à cette piste sur la gauche (marque verte). - 13H41 - 19m (CHLE17) Nous tournons à gauche en arrivant sur la D328 pour passer sur le pont de Pichelèbe qui enjambe le Courant d'Huchet. Nous repérons quelques pieds de Renoncule bulbeuse. - 13H45 - 20m (CHLE18) Juste après le pont, nous virons à droite pour prendre un chemin qui se dirige vers le Marais de la Pipe annoncé à 1km. Nous pénétrons ainsi dans une superbe forêt de pins maritimes et de chênes-lièges. Les chênes-liège ne deviennent productifs qu'à l'âge de 35ans... On procède alors à l'enlèvement de sa première écorce dite "mâle", impropre à la production de bouchons. Il faut attendre quinze années de plus pour récolter, au cœur de l'été, la nouvelle écorce dite "femelle" qui est alors dense et régulière. Sept à huit tonnes d'écorce sont ainsi récoltées chaque été dans la forêt des Landes de Gascogne. Le liège sert non seulement pour faire des bouchons de bouteilles, mais aussi des bouchons de pêche, des balles de baby-foot, des semelles de chaussures, des produits d'isolation, des tapis de souris, des pièces de robots de déminage et il est même utilisé pour réaliser l'isolation des propulseurs de la fusée Ariane... - 13H52 - 20m (CHLE19) Nous rejoignons une piste que nous empruntons en virant à droite (Ouest). - 13H53 - 19m (CHLE20) Nous faisons un petit crochet sur la droite du chemin pour observer l'aulnaie marécageuse, qui ressemble à ce qui constituait les forêts alluviales primitives. Des panneaux d'information nous renseignent sur le Lamie tisserand, la grenouille agile, le pic épeichette et le vison d'Europe qui est une des espèces les plus menacées du continent, et qu'on ne trouve plus que dans le Sud-ouest de le France et le Nord de l'Espagne. - 14H01 - 27m (CHLE21) Nous rejoignons le point d'observation du Marais de la Pipe qui a été aménagé sur la droite de notre chemin. Nous découvrons ainsi un plan d'eau avec une roselière en arrière-plan et la dune littoral en toile de fond.. Tout en buvant notre café, nous observons quelques canards colverts et un héron cendré, ainsi qu'un ragondin. - 14H20 Nous poursuivons notre chemin direction Sud. - 14H25 - 25m (CHLE22) Nous continuons sur le chemin de droite en suivant le balisage représentant les fleurs d'Hibiscus des marais. Nous trouvons quelques pieds de Ciste à feuilles de Sauge. - 14H27 - 28m (CHLE23) Après avoir franchi une barrière, nous poursuivons sur la piste en face de nous, sans quitter le balisage fleuri. - 14H29 - 25m (CHLE24) Le balisage nous invite à prendre un chemin sur la droite qui s'avance sous les pins direction Ouest. - 14H32 - 17m (CHLE25) Le chemin vire à gauche pour repartir vers le Sud en longeant la rive gauche du courant d'Huchet. Nous nous avançons sous le couvert de la forêt sur ce superbe sentier, apercevant la dune littorale qui surplombe la rive droite du courant, l'empêchant ainsi de rejoindre directement l'Océan. - 14H33 - 17m (CHLE26) Nous laissons un sentier qui part sur notre droite pour continuer à avancer vers le Sud parmi les chênes-liège. - 14H40 - 17m (CHLE27) Nous croisons un sentier et poursuivons vers le Sud. - 14H57 - 17m (CHLE28) Nous voici dans un secteur très sablonneux, où la marche commence à devenir beaucoup moins confortable. - 14H59 - 18m (CHLE29) Nous laissons une piste qui part sur la gauche pour continuer en face, parallèlement au Courant d'Huchet. - 15H09 - 17m (CHLE30) Nous atteignons un superbe point de vue dominant le Courant d'Huchet. - 15H14 - 18m (CHLE31) Nous marquons une pause pour lire le panneau d'information qui évoque le "Mesitus aquitanus", un charançon qui vit en colonie sous les pièces de bois échouées au niveau de la laisse de mer, et qui se nourrit des fibres de bois imprégnées de sel marin. - 15H19 - 14m (CHLE32) Nous descendons sur la droite pour rejoindre la rive gauche du courant, passant ainsi devant un panneau qui indique la limite de salure des eaux. Nous remarquons que cette limite a été établie par arrêté le 14 juillet 1853 ! Nous nous accordons cinq minutes de pause en nous asseyant sur un tronc d'arbre. - 15H28 - 14m (CHLE33) Nous remontons vers la gauche dans le sable. - 15H30 - 18m (CHLE34) Nous rejoignons un chemin plus large et moins sablonneux que nous empruntons en repartant vers le Sud. - 15H33 - 19m (CHLE35) Nous laissons une piste qui part sur la gauche pour continuer en face en longeant une clôture. - 15H34 - 14m (CHLE36) Un sentier arrive sur notre droite, mais nous montons en face sur une portion sablonneuse que nous aurions bien aimé éviter... - 15H35 - 20m (CHLE37) Nous arrivons à l'extrémité" de la rue de l'Embouchure, et nous observons les quelques panneaux d'information qui évoquent l'évolution de l'embouchure du Courant d'Huchet au fil des années. Les méandres que décrit le courant avant de se jeter dans la mer sont assez spectaculaires ! Nous nous engageons dans la rue de l'Embouchure (sur la gauche) pour rejoindre la voiture. - 15H51 - 9m (CHLE38) Nous sommes de retour à la voiture, sur le parking où nous l'avions laissée ce matin. Nous repartons chercher la seconde voiture à Vielle-Saint-Giron avant de rentrer à Itxassou.
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