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Marais d'Orx 17-05-2012 Christiane, Jean Paul. Dénivelée : 6m Distance : 5.600 km Total : 2H51 Temps couvert devenant ensoleillé. Les repères de type (ORX01) renvoient au tableau de coordonnées GPS Téléchargement direct des points grâce au travail de |
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Partis de Bardos, nous passons par Urt pour rejoindre la rive droite de l'Adour où nous entrons dans le département des Landes. Nous passons par Saint-Barthélemy où nous trouvons de superbes parterres d'Orchis pyramidaux sur le bas-côté de la route D154 qui rejoint la N117 au lieu-dit "Le Pey". Nous prenons à droite, et trois cents mètres plus loin, nous tournons à gauche au lieu-dit "La Pipette" pour reprendre la D154. Nous laissons Saint-André-de-Seignanx sur la droite, et 1,500km plus loin, nous tournons à gauche en direction du Marais d'Orx. Nous stationnons sur le parking situé à côté de la Maison du Marais.
- 10H09 - 12m (ORX01) Nous démarrons de devant la maison du marais en prenant le chemin à droite (direction Sud) après avoir traversé le petit pont de la D71 qui enjambe le canal de ceinture du marais. Un panneau nous explique que la réserve naturelle du Marais d'Orx a été créée par décret ministériel le 8 février 1995. Elle a pour mission de favoriser la reconstitution d'habitats pour la faune sauvage et la préservation d'une importante halte migratoire pour l'avifaune. Cette vaste étendue de près de 1000 hectares fut acquise par le Conservatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres en 1989, avec l'aide financière du WWF France. Elle est gérée par le Syndicat Mixte de Gestion des Milieux Naturels qui regroupe le Conseil Régional d'Aquitaine, le Conseil Général des Landes, les communes d'Orx, Labenne et Saint-André-de-Seignanx, ainsi que la Communauté des Communes Maremne-Adour-Côte-Sud. Le Marais d'Orx a été asséché sous Napoléon III, drainé à des fins agricoles, puis plus particulièrement maïsicoles. Ce polder a retrouvé son état originel de marais dans les années 1980, suite à l'arrêt du pompage. Situé sur la plus importante voie de migration d'Europe occidentale, cette zone humide composée d'une mosaïque de milieux naturels, accueille une multitude d'oiseaux migrateurs. Elle offre aussi refuge, nourriture et quiétude à une faune sauvage inféodée à ces biotopes.
Nous allons parcourir le sentier pédestre qui ceinture le Marais Barrage, car l'accès aux chemins qui contournent le Marais Central et le Marais Nord est interdit. Le Marais Burret (ou Marais Sud) est situé quant à lui, hors réserve naturelle. La réglementation est stricte: pas de chien, pas de vélo, pas d'équitation, pas de pêche, pas de cueillette et interdiction de quitter les sentiers balisés... Le chemin est très sablonneux au départ, et nous pouvons immédiatement observer la présence de nombreux oiseaux dans le marais. Nous reconnaissons les nombreux colverts, les chevaliers gambette, les échasses blanches et les hérons cendrés.
Pour ce qui concerne la flore, nous trouvons des Iris des marais, du Genêt à balais, du Rosier des champs, des Cirses des marais, des Prêles élevées, de l'Oseille commune, de la Morelle douce-amère et de la Morelle noire, des Becs de grue musqués (Erodium musqué), du Calament Népéta, de la Véronique petit-chêne et des Myosotis.
Un grand serpent qui se dorait sur le chemin, disparaît dans les herbes du bas-côté à notre approche. Un gros lézard vert fait de même...
Les carpes sont innombrables, elles sont à fleur d'eau et nous pouvons voir leur dos et leur nageoire dorsale. Elle s'agitent bruyamment en fouillant les espaces peu profonds plus ou moins envahis par la végétation et plus particulièrement la Jussie, espèce invasive originaire d'Amérique du Sud.
Nous voyons quelques ragondins qui broutent paisiblement la végétation sans se soucier des carpes qui leur passent sous le nez...
Nous avons le grand plaisir de voir plusieurs tortues qui profitent du soleil sur des troncs émergés. Il s'agit de la cistude d'Europe qui détient le triste record de la plus forte régression chez les reptiles en Europe de 1970 à 1990, ce qui explique qu’elle soit protégée à l’échelle de l’Europe.
Hélas, nous voyons aussi plusieurs tortues de Floride, reconnaissables par une large tache rouge vif en arrière de l’œil... Importées massivement d'Amérique par des animaleries dans les années 70, elles ont été relâchées dans la nature et sont considérées comme invasives, menaçant en particulier les Cistudes d'Europe...
- 10H55 - 6m (ORX02) Au lieu-dit "La Patte d'Oie", sur notre droite, le canal du Boudigau se dirige vers l'Océan alors que notre chemin oblique à gauche direction Sud-est.
Nous observons une aigrette garzette et une cigogne, espèce que l'on rencontre de plus en plus souvent dans la région. Nous voyons aussi un Cygne tuberculé...
- 11H55 - 6m (ORX03) Nous parvenons à la station de pompage, à l'extrémité Sud-ouest du Marais Barrage. Nous faisons un petit quart d'heure de pause avant de repartir vers le Nord.
- 12H15 - 6m (ORX04) Nous rejoignons la route goudronnée que nous empruntons en face entre le Marais Barrage et le Marais Burret (Marais Sud) sur notre droite. Nous trouvons de superbes Nénuphars jaunes, dans le canal de ceinture du Marais Burret.
- 12H22 - 7m (ORX05) Nous prenons la D71 sur la gauche pour revenir à la maison du marais. Nous trouvons du Compagnon rouge, du Fumeterre des murailles, du Trèfle des prés et de la Centaurée noire. Aussi bien sur un Coquelicot que sur une Marguerite, nous remarquons un étonnant petit coléoptère vert dont les cuisses postérieures sont particulièrement renflées, l'Oedémère noble, qui se délecte du pollen de ces fleurs.
Nous remarquons que la casemate située sur notre droite sur le Marais Central est colonisée par les Cormorans. Nous distinguons bien que certains ont le poitrail clair, mais nous ne savons point déterminer précisément leur espèce...
Nous sommes de retour au parking pour 13H00, et nous nous installons pour manger à l'ombre d'un cerisier sur une table de pique-nique.
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