Coquelicot

Papaver rhoeas

Pavot coquelicot, Ponceau, Pavot des champs

Gravesolle, Mahon

En Basque: Mitxoleta, Bobelarra, Urdamuturra, Asto-lili.

Famille des Papavéracées

Plante annuelle moyenne à grande (20 - 90cm), tige dressée, poils raides, latex blanc.

Feuilles allongées au limbe profondément découpé, velues, Les supérieures sessiles, celles du bas pétiolées.

Grande fleur solitaire, rouge écarlate, avec souvent des tâches noires au centre, 5-10 cm, anthères noirs bleutés, 4 pétales soyeux paraissant chiffonnés. Les 2 sépales tombent à la floraison

Fruit presque globuleux, glabre, capsule munie de petites ouvertures au sommet.

Champs, talus, lieux incultes, jusqu’à 1800m.

Mai - juillet

Le coquelicot doit son nom à la couleur de sa fleur qui évoque la crête d'un coq. Quant au nom de Papaver, il viendrait de papa, «bouillie », les graines de Coquelicot ayant été mêlées autrefois à la bouillie des enfants pour les endormir. La fleur ne dure qu'un jour à peine, mais un pied vigoureux est capable d'en porter successivement plus de 400 l'espace d'un été. Il n'y a pas si longtemps, on pouvait voir le léger tapis rouge des coquelicots jeté sur les blés dorés. Déjà Cérès, la déesse romaine de l'agriculture, portait à la saison des blés une couronne de Coquelicots. De nos jours, les désherbants sélectifs l'ont peu à peu éliminé des champs, et ses graines échappent difficilement au tri et nettoyage des semences. Alors il s'est réfugié dans les terres remuées, au bord des voies ferrées et des autoroutes, où il semble particulièrement se plaire.

Connu depuis la plus haute antiquité, on pense que le Coquelicot est originaire de la Méditerranée orientale et qu'il a été introduit en France avec la culture des céréales. Cette mauvaise herbe messicole (du latin messis, «moisson », et colo, «j'habite») a été également utilisée depuis les temps les plus anciens pour ses propriétés médicinales.