Caylus - St Antonin Noble Val
Penne d'Agenais - Puycelsi
Dimanche 1er mai
Nous quittons Saint-Cirq-Lapopie dès 7H05, pour déposer Nadette à l'extrémité du pont Valentré de Cahors où elle retrouve Michel, son compagnon de route.
Nous déposons ses bagages à Lascabanes, et reprenons notre route par Lalbenque, pour arriver à Caylus à 10H00.
Sous la vieille halle qui date du XIVème siècle, nous observons des mesures à grain, sculptées dans la pierre.
À proximité de l'église Saint Jean Baptiste, nous remarquons une maison avec des gargouilles en forme de d'animaux, et de nombreuses figurines décoratives sur la façade. Il s'agit de la Maison des loups, qui fut ainsi nommée en raison de ses sculptures en façade, et qui date du XIIIème siècle.
Dans l'église gothique, fortifiée au XIVème siècle, nous allons voir l'immense Christ souffrant, sculpté dans un tronc d'ormeau par Ossip Zadkine entre 1951 et 1953.
Tout au long de la route qui nous conduit à Saint-Antonin-Noble-Val, nous remarquons des parterres de Grémil pourpre-bleu (Lithospermum purpuro-caeruleum).
À Saint-Antonin-Noble-Val, c'est jour de marché. Les rues sont envahies par les étals en tous genres, et par la foule qui se presse de toutes parts.
Nous parcourons les rues bordées de maisons anciennes à ogives et colombages, et aux toits de tuiles rondes. Beaucoup sont romanes comme l'hôtel de ville du XIIème (le plus ancien de France) avec son beffroi à mâchicoulis.
Nous rejoignons ensuite Penne-d'Albigeois où nous montons jusqu'aux ruines du château médiéval qui surplombe le village du haut d'un éperon rocheux dominant l'Aveyron. Son existence est attestée dès le XIème siècle.
Nous mangeons à l'ombre, sur le parking avant de repartir pour Bruniquel, village médiéval dominé par ses châteaux surplombant l'Aveyron.
Nous poursuivons notre route jusqu'à Puycelsi, belle bastide édifiée au sommet d'une colline, dominant la Vère et la forêt de Grésigne. Puycelsi est classé parmi les plus beaux villages de France. Il a conservé ses remparts flanqués de tours des XIV et XVèmes siècles. |
Ayant franchi les remparts, flanqués d'une dizaine de tours, nous prenons le temps de parcourir les vieilles rues pour nous rendre jusqu'à l'église fortifiée du XIVème. L'intérieur est abîmé, en particulier le plafond peint d'un bleu vif qui mériterait une restauration...
Au pied des remparts, nous trouvons plusieurs pieds de Muscari à Toupet (Muscari comosum).
Nous passons à Saint-Martin- l'Espinas, le Verdier, Vieux, pour arriver à Andillac, dans une aire France-Passion tenue par Patricia et Bernard Fabre. Ancien professeur d'œnologie, Bernard Fabre produit du Gaillac bio qu'il nous fait déguster. Nous faisons une petite provision, mais ce n'est que quelques semaines plus tard que nous nous apercevrons que son blanc doux est un véritable nectar !