Dingboche - Lobuche
Samedi 5 novembre 2011 - Dénivelé ascendant 580m - Distance 7,800km
Nous quittons notre lodge de Dingboche à 8H00. Nous passons à proximité du Nangkartshang gompa, avant que notre itinéraire ne vire au Nord-est avec le Lobuche Peak en ligne de mire. Nous profitons d'une magnifique vue sur le Tabuche Peak (6495m), le Cholatse (6335m) et l'Arakam Tse (6423m). Nous laissons en contre-bas sur notre gauche, le village de Pheriche où nous passerons au retour.
A 10H20, nous sommes déjà à Dukla(4600m (KALP19)) où nous nous arrêtons pour manger des pattes accompagnées de pommes de terre. A cette altitude, nous avons besoins de sucres lents, et ce repas nous paraît parfaitement délicieux...
A 11h40, nous attaquons une dure montée sur la moraine latérale du glacier du Khumbu, pour franchir le col de Thokla à 4830m d'altitude (KALP20). Nous franchissons donc pour la première fois de notre vie, l'altitude du Mont Blanc (que nous n'avons jamais escaladé...). Quelques monuments funéraires sont édifiés à la mémoire d'alpinistes décédés dans la région.
La dernière partie de notre étape pour rejoindre Lobuche (à 13H40 - 4920m (KALP21)) est nettement plus facile. Depuis Lobuche, nous avons une superbe vue à l'Est, sur le Mehra Peak qui culmine à 5820m.
Le GPS nous indique qu'il ne nous reste que 5km à parcourir (à vol d'oiseau) pour rejoindre le Kala Patthar. Cependant, nous approchons des 5000m d'altitude, et il nous reste 650m de dénivelé positif à franchir pour atteindre le sommet... Nous sommes donc plutôt optimistes pour demain.
L'expérience que nous vivons le soir à l'heure de se mettre au lit, calme cependant un peu notre enthousiasme.
Celui qui a fait l'expérience de se glisser dans un drap de soie, fragile par nature, et dépourvu de fermeture éclair, sait combien il faut se contorsionner pour parvenir à se retrouver dans une position confortable... Ajoutant à cet exercice, la nécessité de se glisser dans le sac de couchage en forme de sarcophage, et de fermer la fermeture éclair qui se montre toujours plus ou moins récalcitrante, on cumule alors une somme d'efforts qui nous place, à 5000m d'altitude, dans la situation d'un coureur de 100m qui vient de franchir la ligne d'arrivée! Essoufflés comme on ne peut l'imaginer en se mettant au lit, voila qui donne la mesure de ce que peut provoquer la raréfaction de l'oxygène...
Comment va se passer, demain, la montée au Kala Patthar? Nous nous endormons cependant très vite, d'autant que le lever est prévu à 3H45...
Les repères de type (KALP01) renvoient au tableau de coordonnées GPS
Téléchargement direct des points grâce au travail de