Plage de Raudisandur - Phare de Bjargtangar

Mercredi 11 juillet 2018

Nous commençons la journée à 9H00, en revenant en arrière par la route que nous avions parcourue hier pour arriver à Breidavik. Nous repassons en bordure du Patreksfjoerdur, mais nous prenons une piste sur la droite (614) qui va nous faire monter à 350m d'altitude, avant de redescendre en lacets impressionnants jusqu'à la plage de Raudisandur.

C'est justement dans le dernier lacet que Goumi arrête son camion, et Snorri nous invite à descendre pour admirer l'immense plage de sable blond qui se trouve à nos pieds. Snorri semble particulièrement satisfait de la situation, alors que rien ne laisse présager d'une découverte particulière... Il nous déclare alors que les phoques sont bien au rendez-vous qu'il leur avait fixé pour ce matin...

C'est dans le dernier lacet que Goumi arrête son camionLa plage de Raudisandur

Effectivement, quelques taches sombres, sont alignées sur un banc de sable. Les jumelles et les zooms de nos appareils photos en attestent : il s'agit bien d'une colonie de phoques qui se prélassent sur la plage.

Colonie de phoques sur la plage de RaudisandurColonie de phoques sur la plage de Raudisandur

Nous embarquons à nouveau dans le carrosse de Goumi, qui nous conduit jusqu'à un petit parking situé à côté d'une chapelle isolée.

Un petit parking situé à côté d'une chapelle isolée.

Nous partons à pied, sous la pluie, sur un chemin particulièrement humide qui nous rapproche de la plage. Mais voici qu'après avoir atteint le sable, il nous faut traverser des lagunes d'eau de mer qui deviennent progressivement de plus en plus profondes... La majorité du groupe insiste et traverse en se mouillant les pieds, mais nous préférons faire demi-tour pour nous remettre au sec.

Sur le chemin du retour, un phalarope à bec étroit croise notre chemin, et nous laisse tout le temps nécessaire pour profiter de cette merveilleuse rencontre.

Phalarope à bec étroit

Nous rentrons au gîte de Breidavik pour manger au sec...

En début d'après-midi, nous voici repartis dans la direction opposée à celle de ce matin, pour rejoindre l'extrémité Ouest de la péninsule de Vestfirðir. Nous stationnons sur le parking qui se trouve à côté du phare de Bjargtangar.

Un panneau nous indique que nous sommes au point situé le plus à l'Ouest non seulement d'Islande, mais aussi de l'Europe : 65°30'09" Nord - 24°31'50" Ouest.

Nous sommes au point situé le plus à l'Ouest non seulement d'Islande, mais aussi de l'Europe

Cet après-midi, nous aurons droit à du grand spectacle : nous sommes au bord des falaises de Látrabjarg qui abritent des millions d'oiseaux marins. Le temps brumeux n'est pas propice pour réaliser une longue promenade sur le sentier qui longe le littoral sur une quinzaine de kilomètres, mais qu'à cela ne tienne, nous aurons tout le loisir d'observer des colonies d'oiseaux dans les premiers hectomètres de falaise.

Les falaises de Látrabjarg

Les macareux sont posés en tête de falaise, et nous pouvons les approcher à seulement quelques mètres... Snorri nous explique que leur prédateur principal est le renard, mais ces oiseaux ont compris que tant qu'il y a des humains à proximité, il n'ont rien à craindre des renards... C'est donc en toute quiétude qu'ils posent pour les hordes de photographes, souvent équipés de zooms aussi démesurés qu'inutiles !

Macareux moineMacareux moineMacareux moineMacareux moine

Macareux moineMacareux moineMacareux moineMacareux moine

Macareux moineMacareux moineMacareux moineMacareux moineMacareux moine

Un peu plus loin, les falaises sont investies par une colonie particulièrement bruyante de mouettes tridactyles.

Mouettes tridactylesMouettes tridactylesMouettes tridactyles

Nous avons également la chance de voir des pingouins torda, mais hélas la brume nos empêche de profiter pleinement de leur présence à flanc de falaise... Cet espèce ressemble énormément au guillemot de Troïl avec lequel il ne faut pas le confondre. Il possède un bec plus épais que celui du guillemot de Troïl. Il présente une raie blanche perpendiculaire au bec en son extrémité, et une raie blanche entre le bec et l'œil (comme on le voit très bien sur la photo de gauche ci-dessous).

Pingouins tordaPingouins torda

Nous voyons passer de nombreux cormorans et le va-et-vient des macareux qui rentre au nid avec des poissons dans le bec est incessant. Nous avons même l'occasion d'apercevoir un phoque gris qui nage dans les vagues.

Un phoque gris

Nous rentrons au gîte de Breidavik, enthousiasmés par ces moments de grand spectacle de la nature.

Nous avons quand même parcouru aujourd'hui une centaine de kilomètres.

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