Faro del Albir

27-05-2019

Christiane et Jean Paul.

Dénivelée : 78m

Distance : 5,500km (aller-retour)

Total : 2H10 (montée 1H04)

Les repères de type (FA01) renvoient au tableau de coordonnées GPS

Téléchargement direct des points grâce au travail de

Jean Pierre Guyon

Nous avons quitté l'aire d'accueil des camping-cars Mediterraneo Camper de Calpe à 9H45, et nous sommes passé par Calpe pour rejoindre parking qui se trouve à l'entrée du Parc Naturel de la Sierra Gelada (nommé également Sierra Helada), sur la commune de l'Alfàs de Pi.

- 10H54 - 58m (FA01) Nous démarrons du parking en franchissant une entrée monumentale pour emprunter un chemin bétonné où les piétons partagent l'espace avec les vélos... et les poussettes.

- 10H59 - 62m (FA02) Le Faro del Albir est annoncé à 2,200km, sur un panneau, mais un sentier monte sur la droite en direction de l'Alto del Gobernador qui se trouve à 2,100km et 438m d'altitude. Nous continuons donc sur le confortable chemin en direction du phare. La flore est particulièrement abondante et variée : nous trouvons de l'Astérolide maritime et de l'Astérolide épineux, de l'Hélianthème nummulaire et de l'Hélianthème des Apennins, de la Psoralée à odeur de bitume, de la Vipérine, du Ciste de Montpellier, de la Salsepareille, de la Fausse Guimauve et de magnifiques oeillets superbes particulièrement colorés.

- 11H09 - 75m (FA03) Un belvédère sur la gauche du chemin nous offre un magnifique point de vue sur la ville d'Altea avec la Serra de Bernia en arrière-plan. Plus à l'Ouest, le Puig de Campana et le Monte Ponotx (ou Ponoig selon les cartes) se détachent au-dessus de l'Alfàs de Pi, alors qu'à l'Est le Peñon de Ifach semble posé sur la Méditerranée. Un panneau évoque une légende selon laquelle la brèche qui se trouve en-dessous à gauche du sommet du Puig Campana aurait été faite par Roland ! En effet, lorsque Roland est passé dans la région, il est tombé amoureux d'une jeune fille. Hélas cette histoire d'amour fut écourtée lorsqu'une malédiction a prédit que la jeune fille mourrait lorsque le dernier rayon de soleil touchera sa peau... Roland désespéré est alors monté au sommet du Puig Campana où il dégaina son épée et coupa un morceau de la montagne pour prolonger la vie de son aimée. Mais la belle est morte lorsque le soleil s'est couché derrière le Puig Campana... Roland, ramassa alors le morceau de rocher qu'il avait coupé et le lança dans la mer, donnant ainsi naissance à l'île de Bénidorm. Nous pouvons donc dire qu'il s'agit de la Brèche de Roland !

- Ce site est un véritable jardin botanique où nous trouvons de la Fagonie de Crête, du Chardon d'Espagne, des Orchis pyramidaux, du Ciste blanchâtre, de la Ballote hirsute, de la Germandrée dorée, du Dipcadi tardif et de la Coronille à allure de Jonc.

- 11H19 - 81m (FA04) Nous traversons un tunnel qui a été construit en 1961, au moment de la création du chemin que nous parcourons. Le chemin d'origine qui avait été réalisé en 1863 au moment de l'édification du phare était constitué d'une sente étroite et escarpée qui parcourait les flancs de la montagne. Nous trouvons maintenant des Asphodèles, de la Germandrée à allure de pin, de la Lavande dentée, de la Centaurée fausse Chicorée, du Romarin, de l'Érythrée, de la Globulaire buissonnante et de la Cousteline de Tanger.

Juste après la sortie du tunnel, un panneau d'information nous permet d'observer des fossiles sur la droite du chemin. Il s'agit d'une espèce de mollusques bivalves appelée Condrodontos qui vivait il y a plus de cent millions d'années dans les fonds marins de la région. Ces organismes vivaient semi-enterrés verticalement dans des monticules de boue.

- 11H42 - 63m (FA05) Nous laissons un sentier qui descend sur la gauche en direction de la Cala de la Mina (à 700m), et nous continuons sur le large chemin qui fait un lacet gauche. Nous remarquons au-dessus de nous une grande arche naturelle, il s'agit de la "Cova del Bou", ce qui signifie : "La gueule de la baleine".

- 11H49 - 75m (FA06) Nous laissons sur notre gauche un sentier qui conduit aux vestiges d'une mine d'ocre nommée "Mina Virgen del Carmen" qui a fonctionné depuis les Romains jusqu'au début du XX^ème siècle. Il semblerait même qu'elle soit d'origine phénicienne... L'ocre était utilisé comme colorant pour teindre les vêtements et pour peindre les murs des bâtiments avant d'être remplacé par de nouvelles substances. Nous pouvons encore voir quelques vestiges de construction, et des piliers en maçonnerie qui étaient destinés à soutenir les rails sur lesquels circulaient les wagonnets qui descendaient le minerai jusqu'à la côte. L'ocre était ensuite transporté par voie maritime.

- 11H52 - 81m (FA07) Un panneau indique le mirador "Alphonso Yébenes Simón" sur la droite. Un aller-retour rapide me suffira pour constater que la vue n'est pas aussi intéressante que celle que nous aurons depuis la plate-forme du phare de l'Albir.

- 11H56 - 87m (FA08) Nous franchissons le portail du phare.

- 11H58 - 100m (FA09) Nous voici arrivés au phare de l'Albir où nous constatons que nous aurions pu monter en vélo (électrique) car il y en a plusieurs stationnés en haut de la piste. Ce phare, inauguré le 30 avril 1863, a été implanté à proximité d'une tour de guet qui servait à surveiller les fréquentes attaques de pirates berbères. Restauré en 2001, il est censé se visiter, mais hélas aujourd'hui il est fermé...

Nous sommes dans un Parc Naturel protégé qui comporte un espace terrestre et une zone marine, pourtant, une installation d'aquaculture se trouve dans l'axe du Peñon de Ifach... Cependant le site est magnifique, et nous sommes au sommet d'une très belle falaise qui domine les eaux bleues de la Méditerranée.

Un panneau d'information nous indique que les eaux du Parc Naturel abrite une colonie de grands dauphins, mais nous n'aurons pas la chance de les apercevoir... Ils se déplacent jusqu'au Nord de la province de Valence et jusqu'au Sud de la province de Murcie.

- 13H04 Nous voici de retour au point de départ.