Gentiane pneumonanthe Gentiana pneumonanthe |
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Gentiane des marais, Pulmonaire des marais. |
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02 Septembre 2000 - Au-dessus des grottes de Sare |
13 septembre 2002 - Ahusquy |
12 septembre 2018 - Pagomakure |
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Famille des Gentianacées Plante vivace, naine à petite (50cm au plus), glabre, à tiges grêles, plus ou moins dressées. Feuilles opposées, étroites (les radicales un peu plus larges), oblongues ou lancéolées, légèrement soudées à la base, à une nervure, sessiles. Fleurs assez nombreuses, bleu vif, en tube, rayées de vert à l'extrémité, pédonculées, longues de 25-50mm, corolles à 5 lobes assez courts, solitaires à l'aisselle des feuilles supérieures. Fruit surmonté par les pétales et les sépales, deux stigmates roulés en dehors. Lieux marécageux, landes en sol acide, jusqu'à 1500m. Juillet – octobre. Autrefois, on la disait médicinale: c'est un roi d'Illyrie, Gentios, qui, selon Pline, aurait le premier utilisé les vertus médicales des Gentianes. Celles-ci passaient pour guérir les maladies des poumons, d'où son nom savant de pneumonanthe (du grec pneu- mon, «poumon», et anthos, «fleur») et son nom populaire de Pulmonaire. On lui reconnaissait les mêmes propriétés toniques et apéritives qu'à d'autres Gentianes, particulièrement G. lutea L., la Gentiane jaune, seule récoltée actuellement, et qui autre- fois entrait dans la célèbre thériaque d'Andromaque et les prescriptions d'Hippocrate contre la fièvre. |