Itinérances entre le Morbihan et l'Aquitaine

Jeudi 28 avril 2016

Nous quittons Bardos à 13H00, et nous nous rendons chez AGEST à Tarnos, pour nous faire installer un système de ventilation permanente de type SOG sur notre nouveau Chausson flash 610.

Dès 15H30, l'installation est réalisée et nous prenons la route de Bordeaux en direction du Morbihan où nous allons voir nos petits-enfants. Nous quittons l'autoroute après avoir traversé la Dordogne pour passer à Saint-André-de-Cubzac et à Blaye. Nous quittons alors les grands axes pour rejoindre Saint-Ciers-sur-Gironde avant de nous arrêter pour passer la nuit à Saint-Dizant-du-Gua (19H45). L'aire de stationnement située à l'entrée du village sur la gauche est gratuite (45°25'49,6" Nord - 0°42'22,8" Ouest). Équipée de tables de pique-nique et d'une borne de service, elle se situe au bord d'un ruisseau nommé "Le Taillon", dont les eaux n'invitent cependant pas vraiment à la baignade...

Vendredi 29 avril 2016

Nous nous levons à 8H00 et nous repartons par Saint-Fort-sur-Gironde, puis Mortagne-sur-Gironde, avant de passer à Meschers-sur-Gironde où nous allons repérer l'aire de stationnement des camping-cars qui se situe à proximité du port (45°33'22,4" Nord - 0°56'42,0" Ouest). Nous constatons qu'elle sera parfaite pour faire étape lors d'un prochain passage, il y a même des branchements électriques.

Nous poursuivons notre route par Rochefort, La Rochelle, Luçon, La Roche-sur-Yon, Challans, Machecoul et Pornic, pour franchir la Loire à Saint-Nazaire. Nous rejoignons la quatre voies à Pontchâteau pour rejoindre Vannes. Nous arrivons à Baden à 16H00, horaire idéal pour aller chercher les petits-enfants à l'école.

Lundi 2 mai 2016

Après avoir passé le week-end en famille, nous faisons une petite escapade sur la presqu'île de Quiberon. Nous passons par la route qui longe la Côte Sauvage pour rejoindre Quiberon. Le stationnement des camping-cars n'étant pas très facile dans Quiberon, nous revenons environ 3km en arrière sur la côte sauvage pour laisser le camion sur l'aire dédiée au stationnement des camping-cars (47°29'29,9" Nord - 3°08'21,8" Ouest).

Nous partons donc en vélo pour Quiberon où nous ne manquons pas de faire une étape gourmande au magasin d'usine de "La Belle Iloise" située 10 Rue de Kervozes (47°28'44,7" Nord - 3°07'33,9" Ouest).

Nous poursuivons notre balade à vélo en longeant le littoral jusqu'au port Haliguen.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons pour manger des moules au restaurant "La Marine" (47°28'37,8" Nord - 3°07'36,8" Ouest). La table est bonne, les prix sont très raisonnables et l'accueil est très sympathique: que demander de plus ?

Nous sommes de retour à Baden pour prendre les petits-enfants à l'école.

Mardi 3 mai 2016

Nous quittons Baden à 9H00, et nous faisons un arrêt technique à l'aire de camping-cars de Theix qui se situe derrière la gendarmerie et où les services sont gratuits (47°37'37,6" Nord - 2°39'41,8" Ouest).

Bien décidés à prendre notre temps nous empruntons la D139 pour passer au barrage d'Arzal. Nous sommes obligés de faire une pause, car la route est coupée pour laisser passer un rassemblement de 120 vieux gréements à l'occasion de "Vilaine en Fête". Le plus petit ne mesurait que 2,70m, mais le plus imposant était le "Bora Bora", un deux mâts d'origine turque qui mesurait pas loin de 30mètres de long.

Nous faisons un petit détour par Pénestin avant de passer à Saint-Molf et Guérande pour traverser la Loire à Saint-Nazaire.

Après Saint-Michel-Chef-Chef, dont les galettes ont fait la renommée, nous nous arrêtons pour manger à Port Giraud (47°09'27,4" Nord - 2°11'38,0" Ouest) qui se situe sur la commune de La-Plaine-sur-Mer. Cette petite plage discrète située sur la rive gauche de l'embouchure de la Loire, nous offre un point de vue sur Saint-Nazaire. Nous apprécions d'y trouver quelques carrelets qui donnent un certain charme à ce spot que nous avons déniché un peu par hasard il faut bien le dire.

Nous poursuivons notre route par Luçon et La Roche-sur-Yon pour rejoindre l'île de Ré. Nous sommes hors saison, et le passage du pont nous coûte donc 8€. Nous traversons toute l'île par la D201 pour rejoindre l'aire de stationnement des camping-cars de Saint-Clément-des-Baleines (46°13'39.4" Nord - 1°32'47.4" Ouest). Nous y passerons la nuit pour 12€, y compris les services et le branchement électrique.

Cette aire est idéalement placée à proximité immédiate du centre du village, et de l'Océan. Un petit sentier qui jouxte l'aire de stationnement nous permet d'aller jusqu'à la plage qui ne se trouve qu'à 250 mètres.

Mercredi 4 mai 2016

La nuit fut super calme, et nous partons en vélo dès 9H00, en empruntant des pistes cyclables qui nous conduisent jusqu'aux Portes-en-Ré. Au début de notre boucle, nous remarquons sur notre droite, le clocher de l'église d'Ars-en-Ré. La partie inférieure est peinte en blanc et la partie supérieure en noir pour pouvoir se détacher sur l'horizon, afin de servir d'amer pour les navigateurs.

Cette superbe boucle de 20km débute par la traversée des marais de la réserve naturelle de "Lilleau des Niges".

Gérée par la Ligue de Protection des Oiseaux, cette réserve naturelle nationale accueille chaque année des milliers d’oiseaux migrateurs ou sédentaires. Nous avons la chance d'observer des tadornes de Belon, des goélands argentés, des échasses blanches, des avocettes élégantes, des aigrettes garzette, des hérons cendrés et des cygnes tuberculés.

Nous remarquons que le secteur est investi par une plante aux fleurs jaunes qui semble occuper tout l'espace. Il s'agit du Maceron cultivé, une plante proche de la carotte qui fut autrefois cultivée sur l'île, mais qui pousse aujourd'hui à l'état sauvage.

Nous remarquons aussi une jolie petite fleur blanche qui pousse à fleur d'eau: c'est la  Renoncule peltée (Ranunculus peltatus), que nous découvrons pour la première fois.

Juste avant de passer à l'écluse du chenal du vieux pont, située à côté de la Maison du Fier, nous remarquons un superbe pied de Lavatère arborescente, appelée également Mauve royale.

Arrivés aux Portes-en-Ré, nous allons jusqu'à la plage de la Loge, où nous avons un beau point de vue sur le détroit du Pertuis Breton, qui sépare le continent de l'île de Ré. Beaucoup de passionnés y pratiquent le kitesurf, alors que plus traditionnellement, les pêcheurs à pieds arpentent le rivage à la recherche de quelques crustacés.

Nous repartons en direction de la maison du Fier, mais nous prenons(300m avant environ) une piste cyclable sur la droite qui nous conduit par un itinéraire en forêt, jusqu'au Phare des Baleines. Construit en 1854, il fonctionna avec une lampe à pétrole jusqu'en 1882, avant de passer à l'électricité, produite par une centrale à vapeur. Il ne fut raccordé au réseau électrique, qu'après la seconde guerre mondiale. Comme à Biarritz, son optique tourne sur un bain de mercure, et il est équipé d'une lentille de Fresnel qui porte à 50km.

Nous rentrons pour 11H30 au camping-car.

Dans l'après-midi, nous rejoignons l'île d'Oléron, où nous allons nous installer sur une aire France Passion à Saint-Pierre-d'Oléron, où nous achetons du pineau. Nous sommes cinq camping-cars, installés en bordure des vignes, et le site sera idéal pour passer une soirée dans le calme. Comme une piste cyclable passe devant le propriété, nous improvisons un tour en vélo, mais le balisage est discontinu et l'intérêt limité. Nous sommes un peu déçus après la superbe balade du matin à l'île de Ré...

Jeudi 5 mai 2016

Nous nous remettons en selle dès 9H00 pour rejoindre Boyardville par Sauzelle en empruntant une piste cyclable. Cette piste nous permet de rejoindre la forêt domaniale des Saumonards pour arriver au port de Boyardville.

Nous traversons le chenal de La Perrotine avant de prendre une petite route sur la droite qui nous permettra de traverser les marais pour revenir à Saint-Pierre-d'Oléron.

Grenouilles, oiseaux (dont le chevalier gambette), ragondins, troupeaux de bovins et de moutons agrémentent ce parcours qui nous réconcilie avec Oléron (suite à notre déception de la veille).

Nous achetons du pain et du fromage au magnifique marché de Saint-Pierre-d'Oléron, puis nous prolongeons notre parcours jusqu'au port de la Coti

nière.

Il est 11h45, lorsque nous rentrons au camping-car pour manger, avec 28,800km de vélo dans les mollets.

En tout début d'après-midi, nous rejoignons l'aire de stationnement des camping-cars du Château-d'Oléron, situé à 1km de la cité en direction de la route de l'huître (45°53'47,0" Nord - 1°12'07,9" Ouest). L'aire est bondée, mais nous dénichons cependant un emplacement libre avec un branchement électrique disponible. Nous sommes collés aux voisins mais le calme règnera de notre arrivée jusqu'à notre départ du lendemain. Il est impressionnant de constater qu'une telle concentration de camping-cars reste aussi calme y compris en soirée...

Nous enfourchons immédiatement nos vélos, et c'est reparti pour la route des huîtres en longeant le littoral en direction de Boyardville.

Nous passons par le port ostréicole de la Baudissière, dont les cabanes colorées font le régal des touristes et photographes amateurs. Depuis les années 2000, quelques artistes et artisans locaux ont restauré des cabanes ostréicoles, ce qui anime et fait revivre ce lieu pittoresque.

La fin de la route qui nous conduit à Boyardville est très fréquentée et les voitures ont tendance à rouler un peu vite. Nous décidons donc de rependre la route que nous avions empruntée le matin pour revenir par le hameau de l'Aiguille et Arceau, en traversant à nouveau les marais.

Arrivant au camping-car à 16H00, nous avons ajouté 22,300km à notre compteur, mais, qu'à cela ne tienne: nous rangeons les vélos dans le garage de notre Flash 610 et repartons à pied pour visiter le château d'Oléron.

Nous suivons le sentier ombragé en bord de plage pour rejoindre la citadelle qui ceinture la cité. Nous faisons le tour des fortifications pour rejoindre le port situé à l'opposé de la porte par laquelle nous sommes entrés dans l'enceinte fortifiée. Depuis l'extrémité Sud des murs d'enceinte, nous voyons le pont d'Oléron et Fort Louvois.

Nous remarquons quelques heurtoirs originaux en forme d'ancre de bateau ou d'un pic qui semble taper la porte de son bec et nous apprécions le charme suranné du Bazar Universel...

Nous admirons le magnifique cadran solaire situé sur la façade sud de l'église. Il porte une devise: "Comme l'ombre qu'ici l'on voit fuir à grands pas, ainsi passent nos jours et nous n'y pensons pas". Ce qui est remarquable c'est qu'il possède le tracé de l'analemme, une courbe en forme de huit qui indique le décalage entre l'heure solaire et l'heure du temps moyen que nous utilisons, en fonction de la date d'observation... Cet écart est appelé équation du temps, mais je crains déjà d'avoir perdu mes lecteurs...

Avant de rentrer, nous faisons une pause sur un banc, qui nous permet de faire quelques photos des étourneaux sansonnets qui ne cessent de fouiller le sol pour trouver quelques insectes ou fourmis à manger. La tâche est difficile pour le photographe, tant ils sont sans cesse en mouvement !

Vendredi 6 mai 2016

Après une soirée et une nuit parfaitement calme, malgré le nombre de camping-cars et la proximité immédiate des voisins, nous nous levons à 7H30. Lorsqu'un peu après 8H00, nous sortons les cales et mettons le moteur en route, nous sommes un peu gênés car il n'y a toujours pas un bruit sur cette aire qui est pourtant à la limite de la surpopulation !

Nous commençons par franchir le pont (d'Oléron) pour rejoindre le continent. Nous commençons la journée par la visite de Brouage. Cette étonnante petite citée fortifiée, fondée en 1555 par Jacques Pons, était à l'origine un port de commerce. Alors que Richelieu l'avait faite fortifier pour créer un bastion catholique face à La Rochelle qui était protestante, l'envasement de la baie s'effectua de façon inéluctable, et ce fleuron de l'architecture militaire se retrouve aujourd'hui à presque trois kilomètres de la mer, "échouée" au cœur de 12000 hectares de marais...

 A ce jour, marins et soldats ont quitté les lieux, mais ont laissé des graffitis, gravés dans la pierre des fortifications. De cette paisible citadelle, fleuron de l'architecture militaire antérieure à Vauban, se dégage un charme suranné mêlé à une sensation de sérénité apaisante.

Le navigateur Samuel Champlain était natif de Brouage, c'est lui qui fonda la ville de Québec en 1608. La visite de l'église de Brouage est particulièrement intéressante, car les magnifiques vitraux offerts par le Québec illustrent abondamment ce sujet.

Voici le texte que l'on peut lire sur le vitrail ci-dessus :

"La mer au loin s'est retirée, comme l'histoire au fond des temps, et la forteresse ignorée ne vit plus qu'au souffle des vents.

Mais voici qu'elle peut renaître, la cité des rêves perdus. Son lourd passé a cessé d'être une moisson d'espoirs déçus..."

Il est 10H45 lorsque nous repartons en direction de La Tremblade où nous allons voir la superbe aire d'accueil des camping-cars que nous ne manquerons pas d'utiliser un jour (45°46'57,5" Nord - 1°09'08,2" Ouest).

Nous continuons notre périple en camping-car en traversant la forêt domaniale de La Coubre pour rejoindre le phare du même nom. Nous sommes un peu déçus par ce phare, car on ne peut même pas voir la mer sans monter au sommet... Par contre nous sommes enchantés de trouver une multitude de pieds de Céphalanthère pâle. Il y a également beaucoup de Ciste à feuilles de Sauge.

Nous achetons du pain à La Palmyre avant de s'arrêter pour manger en bord de mer à l'entrée de Saint-Palais-sur-mer, avec un superbe point de vue sur les carrelets. Nous sommes juste en face du phare de Cordouan.

Nous reprenons la route en évitant Royan, puis nous passons à Meschers-sur-Gironde et à Talmont-sur-Gironde. Nous ne nous arrêtons pas à Talmont, car les parkings sont bondés, et nous n'avons pas envie de prendre un bain de foule...

Nous descendons au port de Mortagne-sur-Gironde, où nous allons stationner sur l'aire de camping-cars qui se situe le long du quai. La proximité du port et donc des bateaux est un vrai plus pour cette aire particulièrement bien placée. Nous constatons que la nuitée coûte 8€ y compris l'eau et l'électricité. Inutile de préciser que même en cours d'après-midi, il ne reste presque plus de place...

Nous partons à pied pour aller voir l'ermitage monolithique de San Martial qui fut découvert et habité par le saint au II^ème siècle. Il se trouve à 600m environ, au Sud du port. Nous le rejoignons en utilisant la piste cyclable du canal des deux mers qui longe la rivière de Fontdevine (et la D245). Cet ermitage fut occupé par des moines à partir du IV^ème siècle. Il a servi de refuge pour les navigateurs, à l'époque où la Gironde baignait le pied de la falaise dans lequel il a été creusé, puis aux environs de 1025, pour les pèlerins de Saint-Jacques. Les moines se chargeaient en suite de leur faire traverser la Gironde pour poursuivre leur pèlerinage. Les moines furent expulsés au moment des guerres de religion en 1580, avant d'être restauré par un moine en 1698. Les religieux furent à nouveau chassés au moment de la Révolution et il fut classé bien national en 1792. Plusieurs familles l'ont successivement occupé jusqu'en 1878 où il fut revendu à l'évêché qui en est toujours propriétaire. Hélas il est aujourd'hui fermé, et nous ne pourrons donc pas le visiter... nous nous consolons en découvrant de très nombreux pieds d'Orchis pyramidaux.

Nous rejoignons Saint-Fort-sur-Gironde où nous nous arrêtons pour aller voir la magnifique façade de l'église classée monument historique depuis 1913. Caractéristique du style roman saintongeais, elle présente un magnifique portail à trois voussures. La principale voussure est constituée d'une frise comprenant 26 têtes de chevaux mordant un genre de bâton. Nous remarquons également les nombreux modillons représentant des personnages parfois grotesques, et des animaux.

Nous reprenons la route jusqu'à Blaye où nous faisons étape au château du Marquis de Vauban (45°08'13" Nord - 0°39'53" Ouest). Nous sommes très bien accueillis par la châtelaine en personne qui ne manque pas de nous proposer une dégustation d'excellents vins (Château Marquis de Vauban et Château Le Cone). Stationnement devant le château, eau, vidange et électricité sont offerts gratuitement, mais nous achetons deux bouteilles de chacune des trois sortes de vins qu'elle nous a présentés, tous aussi excellents les uns que les autres, et qui nous coûtent quand-même 83€ ... N'ayant aucune obligation d'achat, on ne peut que vivement conseiller cette étape un peu exceptionnelle.

Samedi 7 mai 2016

Debout à 7H30, nous sommes les premiers de la file d'attente pour prendre le bac de 9H00 qui nous permettra de traverser la Gironde. Cette traversée est très agréable avec un très beau point de vue sur la citadelle de Blaye au départ et sur les carrelets de la rive gauche en accostant à Lamarque.

Nous faisons un joli parcours dans les vignobles du Médoc en passant par Pauillac, Saint-Estèphe, Saint-Seurin-de-Cadourne, Saint-Yzans-de-Médoc, Valeyrac et Queyrac avant de rejoindre Vendays-Montalivet. Nous admirons au passage de superbes châteaux tels que Pichon-Longueville et Cos-d'Estournel pour n'en citer que deux parmi les plus beaux... Nous apprécions aussi beaucoup les pieds de rosiers plantés en tête des rangées de vignes. Utilisés à la base pour détecter les maladies de la vigne, ils apportent une touche de couleur à ces vignes magnifiquement entretenues.

Après les vignes du Médoc, entre Saint-Chrystoly-Médoc et Valeyrac, nous traversons quelques zones de prairies humides où les Orchis à fleurs lâches poussent à profusion jusque sur les bas-côtés de la route.

Nous descendons vers le sud par Hourtin, Carcans et Lacanau, avant de faire étape au Temple pour manger. Nous poursuivons notre route par Marcheprime, Mios, Sanguinet, Parentis en Born et Pontenx-les- Forges. Nous passons ainsi devant la superbe église de Pontenx, construite en garluche, un grès ferrugineux. Bien que pauvre en minerai, cette pierre que l'on trouve essentiellement dans le département des Landes, était autrefois utilisée dans les forges de Pontenx et de Broca. Elle fut également très employée dans ce secteur, comme matériau de construction, y compris pour les églises.

Dernière étape par Mimizan, Saint-Julien-en-Born et Léon pour rentrer à Bardos en fin d'après-midi.