A lui seul, il contient l'armée étrusque du roi Porsenna pendant que, derrière lui, les Romains coupent le Pont Sublicius.
Promenant des regards terribles et menaçants sur les principaux Étrusques, tantôt il les défie individuellement, tantôt il s'en prend à tous: "esclaves de tyrans orgueilleux, ils ne pensent plus à leur propre liberté et viennent attenter à celle d'autrui". Ils hésitèrent un moment, se consultant l'un l'autre du regard pour engager le combat. Puis, poussés par la honte, ils s'ébranlent en masse, et, avec un cri, lancent à la fois leurs javelots sur leur unique adversaire. Les traits se plantèrent tous dans le bouclier dont il se couvrait et lui n'en demeurait pas moins solidement campé pour barrer tout le pont. Déjà, ils se jetaient sur le héros pour tâcher de le culbuter, quand le fracas du pont qui se rompait, joint aux cris de joie des Romains devant le succès de leur entreprise, frappant les assaillants d'une frayeur soudaine, suspendit leur élan. Alors Coclès s'écria: " Vénérable et saint dieu du Tibre, je t'en prie, reçois ce guerrier et ses armes dans tes eaux et sois lui favorable." Alors, tout armé, il plongea dans le Tibre et, malgré tous les projectiles qu'on lançait sur lui, il parvint à la nage sain et sauf jusqu'aux siens.
Tite Live, Histoire Romaine, II, 10
Tableau de Gérard de Lairesse (Liège 1640 - Amsterdam 1711), qui se trouve à La Haye dans la "Chambre du Conseil de justice de la cour d'Hollande, de Zélande et de Westurise"
Il représente le fameux combat d'Horatius Coclès.
Tableau de Goltzius Hendrick ( 1556 - 1617 ), qui se trouve au musée de la Renaissance à Ecouen. Il s'agit d'un cuir peint et doré qui représente Horatius Coclès.
Ce dessin à la plume et encre brune, lavis brun et traits à la pierre noire a été réalisé par Alberti Cherubino, il se trouve au musée Bonnat à Bayonne. Horatius Coclès est donc doublement présent dans la région!